Réaction de Ségolène Royal après les propos de Nicolas Sarkozy sur Fessenheim.

Ségolène Royal n'a pas jugé "très responsable", vendredi, les propos du président de l'UMP Nicolas Sarkozy qui a accusé François Hollande de vouloir fermer la centrale nucléaire de Fessenheim pour satisfaire les écologistes.


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"Un ancien chef de l'Etat qui (...) fait de la polémique politicienne huit-dix jours avant les élections (départementales, ndlr), je ne pense pas que ce soit très responsable", a affirmé la ministre de l'Ecologie sur la chaîne I-TÉLÉ.

En visite dans le Haut-Rhin jeudi, Nicolas Sarkozy avait accusé le président de la République de vouloir fermer la centrale nucléaire uniquement pour de la "combine politique", et pour "mendier quelques voix" aux écologistes, après une rencontre à Fessenheim avec des élus locaux, des employés et des syndicats de la centrale alsacienne. "Je ne crois pas que ce soit bien pour l'intérêt supérieur du pays que d'instrumentaliser l'industrie, le modèle énergétique français, des milliers d'emplois qui sont concernés par cette filière du nucléaire, pour des raisons de politique politicienne", a répondu Mme Royal. Selon elle, la décision de fermer Fessenheim d'ici 2017, rappelée il y a dix jours par François Hollande, n'est "pas du tout" le résultat d'une pression des écologistes. "Les écologistes sont pour la sortie du nucléaire, je n'ai pas accepté", a-t-elle insisté, en évoquant le projet de loi sur la transition énergétique, qui prévoit de réduire la part du nucléaire de 75 à 50% du mix électrique national.

Alors que le président de l'UMP a dénoncé le coût très important d'un démantèlement de Fessenheim, "entre 5 et 8 milliards d'euros", selon lui, la ministre a affirmé qu'il n'existe à l'heure actuelle "aucune évaluation". A l'automne 2014, des parlementaires avait évalué, dans un rapport, le coût de la fermeture de la doyenne des centrales françaises à 5 milliards d'euros pour l'Etat, un montant jugé alors "farfelu" par Ségolène Royal.

Avec AFP

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