Pics de pollution : la faute aux voisins ?

Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, a indiqué dimanche que lors des récents pics de pollution, une partie de la pollution, en particulier à Strasbourg et à Lille, provenait de l'étranger. Alors d'où vient-elle?

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Ca serait la faute des voisins. Alors que la Ville de Strasbourg envisage de plus en plus sérieusement la mise en place de la circulation alternée, ou encore la réduction de la vitesse sur l’A35, Ségolène Royale, ministre de l'Ecologie, affirme que les pics de pollution enregistrés dans la capitale alsacienne, pourraient avoir été causés par des émissions de polluants en Europe de l’Est et du Nord. Des nuages de pollutions venus de l’extérieur des frontières a-t-elle déclaré dans l’émission C Politique hier sur France 5.
Alors pourquoi ces pics de pollution en Alsace?
Notre équipe de reporters est allée poser la question.

Reportage : KELLNER Caroline, BERTRAND Guillaume, HEYER Myriam Interviews : "C Politique", France 5, hier soir Ségolène Royal, ministre de l'écologie, du développment durable et de l'énergie - Emmanuel Rivière, directeur-adjoint de l'Aspa - Pascal Burckel, responsable prévisionniste Grand Est Météo France

Pour en savoir plus 

"Les nuages de pollution qui ont touché Strasbourg, qui ont touché Lille sont venus de l'extérieur de nos frontières, je suis en train de voir pourquoi il y a ces pollutions", a-t-elle commenté. Après la polémique au sujet de la circulation alternée à Paris lors du dernier pic, la ministre de l'Ecologie a appelé les grandes villes à "mettre en place des mesures de circulation radicales". "On doit se fixer un objectif à cinq ans pour que ces villes soient respirables et pour que tous les transports soit propres à l'intérieur de ces villes" a déclaré la ministre, ajoutant que tous les bus devraient être électriques "depuis longtemps" dans les grandes agglomérations.
Elle a suggéré que la circulation alternée indifférenciée entre voitures polluantes et propres telle que cette mesure est pratiquée actuellement en fonction de la plaque d'immatriculation, n'était pas la solution idéale.

Ce système va d'ailleurs être substitué par une méthode "plus efficace" avec un système de pastille et où "quand il y aura un pic de pollution, seules les voitures propres pourront circuler".
Le gouvernement a annoncé en début d'année la mise en place "avant l'été" d'une pastille verte pour identifier les véhicules en fonction de leurs émissions. Les plus propres pourront circuler en cas de circulation alternée et dans les zones spéciales.

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