Après l'heureux dénouement de l'enlèvement de Berenyss, 7 ans, retrouvée vivante jeudi soir après huit heures d'angoisse, les recherches se poursuivent vendredi pour retrouver son ravisseur, qui pourrait être le conducteur d'une fourgonnette blanche aperçue peu après la disparition de la fillette.
La traque du ravisseur se poursuit
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La fillette a été aperçue en début de matinée par des témoins au moment où elle passait la porte de son domicile à Sancy, village de Meurthe-et-Moselle, dans les bras de son papa.
Celui-ci la ramenait, en compagnie de sa mère visiblement éprouvée, après des examens effectués dans la nuit à l'hôpital à Reims.
Le maire du village Daniel Matergia a confirmé que Berenyss était bien de retour chez elle.
Environ 200 gendarmes étaient directement mobilisés sur toute la zone de défense et de sécurité Est, qui comprend les régions Lorraine, Alsace, Champagne-Ardenne, Bourgogne et Franche-Comté.Avec notamment un hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie de Metz, les recherches se concentraient surtout en Lorraine et en Champagne-Ardenne, la petite Berenyss ayant été retrouvée saine et sauve à Grandpré jeudi soir, un village des
Ardennes françaises, à 80 km de Reims et à 120 km environ du domicile de ses parentsà Sancy.
Selon le parquet, elle n'aurait pas subi de violences.
Les gendarmes, dont l'enquête est pilotée par la section de recherches de Nancy,cherchent toujours à retrouver une Kangoo blanche conduite par un homme d'une quarantaine d'années, qui a été vue sur les lieux de l'enlèvement de Berenyss à Sancy, jeudi aux alentours de 15 heures.
Cet homme est "a minima un témoin" dans cette affaire, avait estimé jeudi le procureur de la République de Briey, Yves Le Clair.
Le plan alerte enlèvement avait été déclenché en début de soirée après de premières recherches à la suite de la disparition de la fillette, mobilisant une centaine de militaires, dont 30 gendarmes mobiles, un hélicoptère et des équipes cynophiles dès jeudi après-midi.
Un des gendarmes participant aux recherches a trouvé la mort jeudi, victime d'un accident de moto en se rendant sur les lieux.
Quelques heures plus tard, vers 23H00 à Grandpré, un village de 450 habitants des Ardennes françaises, Berenyss était déposée devant la maison d'une femme médecin.
Alors qu'elle prenait une tisane avant d'aller se coucher, l'enfant avait frappé à sa porte en disant d'une petite voix "C'est Bérényss".
"Je suis rentrée du travail à 20H45 et je n'étais pas au courant de l'alerte enlèvement. La petite fille m'a expliqué qu'un monsieur l'avait déposée à côté de ma maison et elle m'a dit qu'il fallait appeler sa maman", .
"Au téléphone, j'ai senti les parents effondrés mais évidemment soulagés de m'entendre et d'entendre leur fille. Après, les gendarmes sont venus faire toute la procédure et sont repartis avec la fillette", a expliqué le médecin.
Selon elle, la fillette est "très costaude avec la tête sur les épaules", elle ne semblait pas "affolée" ni désorientée. "Elle a commencé à se rendre compte en parlant avec ses parents et aux gendarmes qu'elle avait été enlevée".Les gendarmes, dont l'enquête est pilotée par la section de recherches de Nancy,cherchent toujours à retrouver une Kangoo blanche conduite par un homme d'une quarantaine d'années, qui a été vue sur les lieux de l'enlèvement de Berenyss à Sancy, jeudi aux alentours de 15 heures.