La Journée nationale de réflexion sur le don d’organes a lieu ce lundi 22 juin. Objectif : inciter chacun à dire à ses proches son choix, pour ou contre le don d’organes. Car c’est vers les proches que les médecins se tournent en cas de décès.
En prenant l’initiative de le dire à son entourage, il est possible de sauver ou changer radicalement de nombreuses vies en permettant à plus de malades d’être greffés. En Alsace, 500 patients sont sur liste d'attente pour une greffe.
Reportage aux hôpitaux universaires de Strasbourg
Même si l’immense majorité des Français se dit favorable aux dons d’organes, peu d’entre eux pensent à le dire à leurs proches. En prenant l’initiative de le dire à son entourage, il est possible de sauver ou changer radicalement de nombreuses vies en permettant à plus de malades d’être greffés.
- En 2014, 20 311 personnes ont eu besoin d’une greffe et seules 5357 en ont bénéficié la même année.
Don d’organes : ce qu’il faut savoir
En France, depuis 1976 (loi Caillavet), toute personne est considérée comme consentante au don d'organes et de tissus de son corps si elle n'a pas exprimé de volonté contraire de son vivant. C’est ce que l’on appelle le consentement présumé. Le refus de donner ses organes s’exprime de son vivant, soit en s’inscrivant sur le registre national des refus tenu par l’Agence de la biomédecine, soit en témoignant de son opposition auprès de ses proches.Pour respecter la volonté de chacun, conformément à la loi, quand une personne décède et que le prélèvement d’organes est possible, l’équipe médicale consulte obligatoirement le registre national des refus. Si le nom du défunt n’y figure pas, la loi impose à l’équipe médicale d’interroger les proches pour recueillir une éventuelle opposition au don d’organes exprimée de son vivant par leur proche. Du choix du défunt, pour ou contre le don d’organes, dépend toute la chaîne du prélèvement et de la greffe. (source Agence de la Biomédine)