La SNCF doit rendre public jeudi un point sur l'avancée de l'enquête interne, menée après l'accident d'un TGV d'essais qui a fait 11 morts samedi à Eckwersheim.
Lors de ce point d'étape, qui devait initialement avoir lieu mercredi, devraient notamment être publiés certains éléments contenus dans les boîtes noires. Celles-ci sont dans les mains du procureur de Strasbourg, qui doit transmettre les éléments à la SNCF.
Des données sur l'infrastructure, qui était testée par ce TGV, ainsi que sur la vitesse du train au moment du choc doivent notamment être connues.
Le conducteur a affirmé aux enquêteurs "avoir respecté parfaitement la vitesse qui lui était assignée sur ce tronçon", c'est-à-dire 176 km/h.
Trois scénarios sont envisagés par la SNCF: une défaillance du train, une défaillance de l'infrastructure, ou une erreur humaine. Le piste d'un acte volontaire semble en revanche écartée.
Un TGV d'essais, chargé de tester le second tronçon de la nouvelle ligne à grande vitesse entre Paris et Strasbourg, a déraillé samedi pour une raison inconnue, avant de percuter un pont puis de chuter de la ligne ferroviaire.
Parmi les 53 personnes qui se trouvaient à bord, 11 sont décédées et 42 blessées, dont quatre mineurs âgés de 10 à 15 ans.
Cette ligne devait être en service au printemps 2016, mais son ouverture pourrait être retardée après cet accident.