Affaire Anaïs Guillaume : le corps a été retrouvé, son père témoigne

Lundi 28 octobre, des ossements avaient été retrouvés à Fromy, dans les Ardennes, sur le terrain de Philippe Gillet, le cultivateur reconnu coupable de la mort d'Anaïs Guillaume. Les analyses ADN réalisées ont permis d'identifier la jeune fille. Son père nous a livré son témoignage. 

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Le corps d'Anaïs Guillaume a bien été identifié grâce aux analyses ADN. Des ossements faisant partie d'un squelette avaient été retrouvés à Fromy dans les Ardennes lundi 28 octobre dernier sur le terrain de la ferme de Philippe Gillet. Cet homme jugé et reconnu coupable de la mort de la jeune femme le 3 avril dernier. Mercredi, les ossements étaient emmenés pour être analysées. L'ADN a parlé et c'est bien le corps d'Anaïs Guillaume qui a été retrouvé et identifié.

"On savait qu'ils avaient prélevé un corps mercredi et hier en fin d'après-midi, on a eu confirmation par la section de recherche de Reims que c'était bien Anaïs, explique Fabrice Guillaume, le père d'Anaïs, joint par téléphone ce vendredi 1er novembre. C'est un soulagement. On voulait vraiment retrouver Anaïs pour pouvoir la mettre en terre et que l'on puisse aller se recueillir sur sa tombe. Cela fait six ans et demi que l'on cherche après Anaïs (...), on est soulagé car on va pouvoir lui rendre hommage dignement et qu'elle soit à côté de nous. Et c'est en même temps de la tristesse et de la colère".
 

"Ils ont encore comploté celà"

Pour le père d'Anaïs, il faut que la Justice s'empare à nouveau du dossier. "La suite c'est qu'il faut qu'il soit reconnu coupable non pas de meurtre, mais d'assassinat et qu'il prenne le maximum, précise encore Fabrice Guillaume en parlant de Philippe Gillet reconnu coupable de la mort de la jeune femme le 3 avril dernier.

Sur les circonstances de la découverte du corps de sa fille, Fabrice Guillaume évoque le complot entre un père et sa fille. "Je crois que c'est encore une machination de lui et de sa fille. Ils ont encore comploté cela. Sa fille va dans le champ et trouve tout de suite l'endroit, c'est pas possible. Moi ce champ-là je l'ai fait 25.000 fois, j'y suis passé maintes et maintes fois, je n'ai jamais rien vu. Il fallait savoir que c'était là, ça c'est sûr. Soit elle est complice ou soit son père l'a renseignée, c'est sûr qu'ils sont de mèche. Et j'espère qu'elle aussi elle va payer pour ce qu'elle a fait".
 
Écoutez le témoignage de Fabrice Guillaume, père de la victime, réagissant à l'identification du corps de sa fille : 


Fabrice Guillaume attend maintenant que la Justice lui précise "la date du décès d'Anaïs et si le corps a été bougé de place. Nous on sait depuis le début que c'est lui, pour nous ça change rien, sauf qu'il faut qu'il soit puni. La page ne sera jamais tournée. On vivra toujours avec la haine et la tristesse de cette histoire-là. Elle sera tournée un peu quand lui sera condamné. Nous ce que l'on attend c'est cela, c'est la condamnation."

Originaire de Blagny, près de Carignan dans les Ardennes, Anaïs Guillaume n'a plus donné signe de vie depuis le 16 avril 2013. La jeune femme de 22 ans avait quitté ce jour-là le domicile de ses parents à Blagny (Ardennes) sans papiers ni affaires personnelles, pour se rendre chez Philippe Gillet, son amant, qui avait indiqué aux gendarmes que la jeune femme était partie de sa ferme en pleine nuit.

Sa voiture avait été retrouvée calcinée deux jours plus tard dans un bois du lieu-dit "Chameleux", en Belgique, à 11 kilomètres de la ferme de Philippe Gillet.




 
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