L'audition par la justice de Marcel Jacob, mis en examen en juin avec sa femme Jacqueline pour l'enlèvement et la séquestration suivis de la mort de son petit-neveu Grégory en 1984, initialement prévue vendredi, a été reportée à une date ultérieure. 

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L'audition par la justice de Marcel Jacob, mis en examen en juin avec sa femme Jacqueline pour l'enlèvement et la séquestration suivis de la mort de son petit-neveu Grégory en 1984, initialement prévue vendredi, a été reportée à une date ultérieure.

Le report de cette audition a été décidé en raison d'une indisponibilité de la présidente de la chambre de l'instruction de Dijon, Claire Barbier, en charge du dossier, pour "raisons privées", a indiqué jeudi le procureur général de Dijon, Jean-Jacques Bosc.

Une nouvelle date doit être fixée prochainement, et "je souhaite que ce soit le plus tôt possible", a plaidé jeudi l'avocat de Marcel Jacob, Me Stéphane Giuranna, qui met en avant l'alibi de son client, qu'il juge incontestable.

Le conseil avait exhumé du dossier, début octobre, un tableau réalisé par les enquêteurs en 1984, indiquant que la présence des Jacob à leur travail à l'heure du crime avait été "vérifiée auprès de l'employeur".

Les époux Jacob sont soupçonnés d'avoir été les "corbeaux" de l'affaire, auteurs de plusieurs lettres anonymes très bien renseignées, et d'être impliqués dans le rapt et la mort de Grégory, dans le cadre d'un "acte collectif" qu'ils contestent.

L'arrestation du couple, jamais inquiété auparavant, avait relancé en juin une affaire qui reste un mystère depuis la mort du garçonnet de 4 ans, retrouvé pieds et poings liés dans les eaux de la Vologne il y a plus de 33 ans.

Brièvement écroués en juin, les septuagénaires avaient été remis en liberté, mais avec l'obligation de résider séparément et loin de leur domicile vosgien. La justice avait refusé fin octobre d'alléger ce contrôle judiciaire strict.

Jacqueline Jacob est quant à elle convoquée pour une audition le 17 novembre où elle devrait clamer elle aussi son innocence et affirmer qu'elle était, comme son mari, au travail au moment des faits.

Après ces interrogatoires, les deux époux demanderont à nouveau une modification de leur contrôle judiciaire, au cours d'une audience prévue le 20 novembre pour Mme Jacob, et d'une autre dont la date reste à fixer pour son mari.

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