La conférence de procureur de la cour d'appel de Dijon, Jean-Jacques Bosc s'est exprimé ce jeudi 15 juin à 16 heures suite aux première gardes à vue des proches de Grégory. On fait le point avec ses informations.
Le procureur de Dijon s'est exprimé ce jeudi après-midi à 16 heures suite aux gardes vues des proches du petit garçon vosgien.
Depuis hier, mercredi 17 juin, la SR de Dijon questionne 3 parents de Grégory : son grand-oncle Marcel Jacob, sa grande-tante Jacqueline et sa tante Ginette Lecomte. Ils ont aussi entendu le témoignage de sa grand-mère Monique Villemin à son domicile, puisque son état de santé ne permettait pas un déplacement en garde à vue.
"Plusieurs personnes ont concourru à la réalisation de ce crime"
À cette heure, les services d'enquête sont encore incapables de déterminer l'auteur de ce meurtre.
Toutefois, grâce aux dernières innovations en matière de graphologie, c'est-à-dire l'étude de l'écriture, les résultats ont permis de donner quelques pistes à partir des lettres du Corbeau adressées à la famille.
La grande-tante de Grégory, Jacqueline Jacob, aurait écrit l'une de ces lettres anonymes. Elle ne serait pas le seul Corbeau dans l'affaire, il y en aurait plusieurs : la grand-mère de Grégory, Monique Villemin, serait l'auteur de la lettre de menace adressée au juge Simon en 1989.
Ce scénario laisse penser aujourd'hui à un drame familial, un meurtre organisé par une partie de la famille. Les auditions menées jusqu'à jeudi 15 juin après-midi montrent que plusieurs personnes seraient impliquées dans la réalisation de ce meurtre.
Selon le procureur, Jean-Jacques Bosc, elles indiquent quelques informations sur l'organisation de ce crime :
Affaire à suivre demain matin à la fin des gardes à vue.Un homme moustachu parfois accompagné d'une femme repérait les lieux du crime quelques jours avant le passage à l'acte.
Un sujet de Jean-Pierre Petitcolas et Elisabeth Targe.
