Alerte pollution en Alsace : les automobilistes priés de lever le pied

Ce jeudi 26 juillet, le seuil d'alerte à la pollution à l'ozone a été dépassé pour la deuxième fois consécutive en Alsace. Des mesures ont été prises, notamment en matière de transports. 

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Mercredi 25 juillet, c'était la phase d'information; ce jeudi, c'est la phase d'alerte. La préfecture, relayée par les grandes villes alsaciennes, a mis en place ce jeudi des moyens pour lutter contre un pic de pollution à l'ozone. C'est le deuxième jour consécutif où les relevés de la pollution de l'air par les stations Atmo sont alarmants. En cause: les fortes chaleurs frappant la région depuis le début de la semaine. Ces mesures concernent principalement les transports.


Prière de lever le pied

À compter de ce jeudi, la vitesse maximale est abaissée de 20 km/h sur les autoroutes et les routes à chaussée séparée. Néanmoins, il ne faut pas descendre en-dessous de 70 km/h sur ces routes. À compter du vendredi 27 juillet, en revanche, c'est sur toutes les routes qu'il faudra diminuer sa vitesse de 20 km/h. Plus généralement, les automobilistes sont invités à limiter leurs déplacements non-nécessaires en voiture. Les transports en commun sont à privilégier. Colmar met en place un ticket de bus à 1,70 euro valable pour toute la journée. À Mulhouse, ce ticket pour la journée vaut 2 euros, et le ticket nécessaire à l'utilisation d'un vélo en libre-service est gratuit. Pour Strasbourg, le ticket de bus ou de tramway vaut 1.70 euro, valable toute la journée (il vaut 2 euros s'il est acheté dans un bus et pas dans une borne d'achat). Toujours à Strasbourg, emprunter un vélo pour la journée ne coûtera que 3 euros. 
 

Population à risque

Les personnes asmathiques ou diabétiques, les femmes enceintes, ainsi que les personnes âgées sont considérées comme étant plus vulnérables, de même que les nourrissons et les enfants. Il leur est conseillé d'éviter les activités physiques en extérieur, et de ne pas sortir pendant l'après-midi. En cas d'essoufflement anormal ou de palpitations, il est recommandé de consulter son médecin, que l'on soit considéré comme vulnérable ou non.
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