Alsace : l'offre de reprise de Caddie reste fragile à la veille de la décision du tribunal de Saverne

L'avenir de Caddie sera scellé ce mardi 22 mars. A la veille de la décision du tribunal de Saverne, le ministère de l'Économie reconnaît une situation fragile, mais déclare rester aux côtés du fabricant alsacien de chariots.

En janvier 2022, l’entreprise Caddie a été placée en redressement judiciaire. Depuis, la menace de la liquidation plane sur le fabricant alsacien de chariots. Stéphane Dedieu, l'ancien PDG, avait jusqu'à ce 22 mars pour boucler son offre de reprise, en association avec un nouvel investisseur, Pascal Cochez.

Ce mardi 22 mars 2002, le tribunal de Saverne se prononcera pour ou contre l’offre de reprise. Le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance (Bercyet la région Grand Est ont estimé ce lundi 21 mars, lors d’un point presse, que la situation de l’entreprise implantée à Dettwiller est "fragile". Ils indiquent que la dernière offre de reprise est "détériorée par rapport à l’offre initiale, mais qu’elle a le mérite d’exister".

Les fonds propres réunis par le candidat repreneur et l’ex PDG s'élèvent à 750.000 euros (255.000 par Stéphane Dedieu et 495.000 apportés par Pascal Cochez qui serait donc l'actionnaire majoritaire à 64%). A quoi se rajoute selon ce dernier joint par téléphone, un prêt bancaire conséquent. "Il s'agit d'un contrat d'affacturation de trois millions d'Euros qui permet de financer le fond de roulement de l'entreprise." Une aide qu'il explique avoir décrochée en une semaine.  

Un dossier qui se tient selon le repreneur potentiel

Bercy affirme ne pas vouloir abonner l’entreprise, l’Etat va d'ailleurs prêter 418.000 euros. Même son de cloche du côté du Grand Est. Le vice-président de la région rappelle qu’elle est à côté de l'emblématique entreprise depuis plusieurs années. "On est intervenu pour qu’il n’y ait pas défaillance de l’entreprise et on souhaite prolonger ce soutien avec l’aide à la reprise sous forme d’une avance remboursable." La collectivité va apporter 452.000 euros au projet. Au total, selon Pascal Cochez, les 4,5 millions nécessaires pour la reprise de l'entreprise serait atteinte. 

Parmi ses objectifs  et ceux de Stéphane Dedieu figurent la fabrication de chariots pour la grande distribution, la diversifications, comme l'aménagement de magasins et la sous-traitance d’activités. Leur plan permettrait de conserver 113 emplois sur 139.

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