Fermeture de Fessenheim : le maire craint pour les finances de sa ville, "c'est la double peine!"

En déplacement à Paris pour des réunions de travail sur l'après-nucléaire, le maire de Fessenheim, Claude Brender, a choisi de boycotter le rendez-vous de ce mercredi soir avec le secrétaire d'Etat à la transition écologique Sébastien Lecornu. Pour le maire, "le gouvernement doit revoir sa copie".

"C'est la double peine", martèle Claude Brender, le maire de Fessenheim, remonté comme une pendule. Joint au téléphone ce jeudi matin, il ne décolère pas. "On perd plus de 3 millions d'euros par an de recettes fiscales avec la fermeture de la centrale et en plus on doit continuer d'alimenter le fonds national de garantie individuelle des ressources des collectivités (FNGIR) à hauteur de près de 3 millions. Le gouvernement doit revoir sa copie!"


Les négociations continuent

Depuis ce mercredi 5 septembre et jusqu'à aujourd'hui jeudi 6, Claude Brender, participe à Paris à des réunions de travail sur l'après-nucléaire. Mécontent du contenu, financièrement donc, du projet de territoire concernant la communauté de communes Pays Rhin-Brisach, il a décidé de boycotter ce mercredi soir, le comité de pilotage restreint réunissant les acteurs du Grand Est sur cette question au ministère de la transition écologique piloté par le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu.

"Je veux mettre l'accent sur ce point de blocage et signifier que l'accompagnement fiscal (et ce malgré la création d'un fonds de mutualisation, NDLR), est insuffisant. Mais les négociations continuent et je participe à la réunion du jour." Pas de porte fermée donc avec l'espoir d'être entendu par le gouvernement.

 
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