Adeline Vetter, Rossfeldoise de 27 ans et fraîchement diplômée en pharmacie, est la nouvelle Miss Alsace 2023, élue dimanche 10 septembre au Royal Palace de Kirrwiller (Bas-Rhin).
Grosse semaine pour Adeline Vetter. Il y a quelques jours, elle décrochait son diplôme après six années d'études de pharmacie à Strasbourg, avant de ceindre la couronne de Miss Alsace 2023 lors d'une soirée riche en émotions au Royal Palace de Kirrwiller (Bas-Rhin).
Parmi les douze concurrentes en lice, âgées de 18 à 29 ans, c'est donc la Rossefeldoise de 27 ans qui a remporté les suffrages. "Des quinze miss régionales élues à l'heure actuelle, c'est la doyenne", note Céline Ruehrer, déléguée adjointe au comité Miss Alsace. C'est également tout simplement la miss la plus âgée depuis la création du concours, qui a évolué en 2022 avec une volonté d'ouverture et la suppression de la limite d'âge de 25 ans. "C'est important de montrer que ce concours est de plus en plus ouvert, que tous types de femmes peuvent se présenter et qu'il n'y a plus de stéréotypes de beauté."
La jeune femme n'aura pas eu besoin de coup d'essai pour l'emporter puisqu'il s'agissait tout simplement de sa première participation à un concours de beauté. "C'est un monde très éloigné du mien. C'est arrivé un peu comme un cheveu sur la soupe", glisse la nouvelle miss.
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L'Alsace et la Tanzanie
Et ce cheveu, il provient de la tête de Cécile Wolfrom, Miss Alsace 2021 et deuxième dauphine de Miss France 2022. "Je l'a connaissais de la faculté de pharmacie. Sur Instagram, j'ai vu qu'elle était en Tanzanie, à Arusha, dans un orphelinat, pour faire de l'humanitaire. Je l'ai appelé, je suis venue la rejoindre, on a passé un mois ensemble là-bas. Elle est très nature peinture, elle est capable de partir à l'aventure avec son sac à dos au Guatemala, donc effectivement les concours de beauté c'est un peu éloigné d'elle. Mais je me suis dit : elle a le potentiel pour être miss."
La graine était plantée, ne restait qu'à la faire germer. "Le goût du challenge, l'envie de représenter l'Alsace et l'envie d'aller chercher la septième couronne de Miss France pour notre territoire m'ont décidé à me lancer", explique la jeune femme. Le ton est donné, l'objectif fixé. "On va faire tout ce qu'il faut pour ramener la couronne donc on va se préparer comme une athlète pour ce concours Miss France le 16 décembre prochain à Dijon. Continuer la préparation que j'avais mise en place pour le concours Miss Alsace en l'intensifiant encore plus. Des cours de catwalk, pour apprendre à marcher en talons, des cours d'éloquence pour m'exprimer le mieux possible devant les Français, également le sport pour être plus à l'aise pour le redouté défilé en maillot de bain et bien évidemment pour moi l'essentiel c'est de partir à la rencontre des Alsaciens", ajoute-t-elle.
L'engagement, un concept loin d'être étranger à la jeune femme, qui a créé, en janvier 2023, l'association Emearthgency. Une organisation qui "s’est donné pour mission principale d’organiser et d’accompagner à la mise en œuvre d’action humanitaire, en développant notamment des axes d’éducation et de santé pour tous", dont elle assure la présidence. La période charnière avec l'obtention de son diplôme lui a aussi permis de se lancer plus facilement dans l'aventure.
Un engagement sur le continent africain, mais la jeune femme n'en oublie pas sa région. "L'Alsace, c'est toute ma vie, Aussi loin que les arbres généalogiques permettent de remonter, ma famille est implantée en Alsace. Je suis très fière de mes origines et il faut représenter l'Alsace dignement."
Rendez-vous donc le 16 décembre, pour l'élection de Miss France 2024 et tenter de succéder à la dernière alsacienne présente sur les tablettes, Delphine Wespiser, Miss France 2012.