Covid-19 : huit soignants strasbourgeois aux Antilles, "ça fait partie du service public d'aider les collègues"

Ils sont huit soignants des Hôpitaux universitaires de Strasbourg et deux psychologues à s'envoler pour la Martinique et la Guadeloupe, ce mardi 10 août. Ils ont appris qu'ils partaient quelques heures auparavant. Parmi eux, Bob Heger, médecin réanimateur depuis une dizaine d'années, témoigne.

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Les personnels soignants des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, qui partent prêter main forte à leurs collègues martiniquais et guadeloupéens, ont été avertis ce lundi 9 août à 21h30 alors que la situation sanitaire se dégrade très fortement dans les départements ultramarins. "Nous nous étions portés volontaires, mais jusque-là on ne savait pas si on allait partir et où on nous enverrait." explique Bob Heger. Il est médecin réanimateur depuis une dizaine d'années aux HUS et ce n'est pas sa première mission. "Je suis impliqué depuis longtemps dans la médecine de catastrophe et pour moi, aider des collègues en difficulté fait partie de mon métier."

Le médecin était déjà parti en mission à Fort de France auparavant et avait gardé le contact avec le service de réanimation. "Il y a cinq jours mon collègue martiniquais m'a envoyé un mail pour me dire qu'ils ont besoin d'aide, à quoi s'est ajouté l'appel d'Oliver Véran." Pour lui plus de doute, il s'est porté volontaire. 

"J'ignore ce qui m'attend exactement mais j'y vais"

Cet anesthésiste-réanimateur part deux à trois fois par an pour des missions humanitaires. Il ne sait pas précisément ce qui l'attend cette fois, mais il en a une petite idée. "J'imagine que la situation n'est pas loin de ce que nous avons connu lors de la première vague en mars. La réa doit être débordée. J'y vais pour les aider à ouvrir d'autres lits. Je sais qu'ils ont besoin de renfort humain. Pour ce qui est de leur besoin en matériel, je n'en n'ai aucune idée. "

Les volontaires ne choisissent pas leur destination, c'est la cellule de crise nationale qui répartit les forces disponibles. "A chaque mission que je fais, je suis content. Pour moi, ça fait partie du service public d'aller aider les collègues. D'ailleurs on apporte notre aide, mais on apprend aussi et on reçoit beaucoup lors de ces missions."

En date du 10 août, quarante personnels soignants de sept départements du Grand Est sont partis, mais ils sont 240 en tout, venus de toute la métropole à s'être envolés vers les départements d'outre-mer pour aider leurs collègues confrontés à une quatrième vague de malades du Covid. 

 

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