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REPLAY. Tué à la suite d'une altercation, le corps d'Abdul Quayyem Ahmadzai va être rapatrié en Afghanistan : "on a quitté la guerre et on est venu ici pour se protéger"

Le dimanche 14 août 2022 Abdul Quayyem Ahmadzai a perdu la vie à Colmar, pour avoir demandé à son agresseur de couper le moteur de son scooter. Au menu également du JT de France 3 Alsace, une société s'occupe des chiens des touristes et les fouilles archéologiques se poursuivent au Struthof.

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Abdul Quayyem Ahmadzai avait 27 ans. Le dimanche 14 août 2022, il a perdu la vie à Colmar, après avoir demandé à son meurtrier de couper le moteur de son scooter. Originaire d'une ville voisine de Kaboul, ce jeune père de quatre enfants avait fui l'Afghanistan en 2017. Après avoir traversé l'Iran, la Turquie et l'Europe, il était arrivé en France où il avait obtenu le statut de réfugié politique.

Depuis, il menait une vie discrète en Alsace, enchaînant les missions en intérim, et rêvait de pouvoir faire venir sa famille dans l'Hexagone. Ce rêve d'une vie en paix a été brutalement interrompu après une altercation avec des jeunes du quartier où vit le cousin d'Abdul Quayyem.  

L'enquête continue pour retrouver les auteurs de l'assassinat. En attendant de pouvoir annoncer l'arrestation de son meurtrier à l'épouse d'Abdul Quayyem, ses amis organisent le rapatriement de sa dépouille en Afghanistan. Son ami Yusuf Ahmadzai s'exprime à notre micro : "On a quitté la guerre et on est venu ici pour se protéger. On a jamais pensé que quelqu'un allait tuer Abdul et qu'il allait mourir en France. On est fatigué de la guerre. On est dans la guerre depuis qu'on est petit."

Bilan positif pour le tourisme

Après deux années plombées par le Covid, les touristes étrangers sont de retour dans le Grand Est. Les chiffres de l'Agence régionale du tourisme indiquent que l'Alsace tire son épingle du jeu. Cette fréquentation se remarque à la fois sur les locations saisonnières mais également concernant les activités touristiques.

À Strasbourg les touristes sont nombreux à prendre le large sur un bateau-mouche pour découvrir la ville. Les visiteurs étrangers représentent 70% de la clientèle de Batorama. L'entreprise de 75 ans ne compte pas s'arrêter là et vient d'investir 30 millions d'euros dans de nouveaux bateaux dont la mise en circulation est prévue pour l'année prochaine.

Patch Guard s'occupe de vos chiens

Ceux qui décident de visiter Strasbourg en bateau ne pourront malheureusement pas y emmener leur animal de compagnie. Il n'est pas toujours simple d'emmener son compagnon à quatre pattes faire des activités lorsqu'on est en vacances. La société Patch Guard propose ainsi une solution de garde pendant le temps de votre visite, pour une ou quelques heures. Comptez 10 euros de l'heure et 55 euros pour laisser son chien toute la journée aux locaux situés 4 rue de la Douane à Strasbourg. 

Fouilles archéologiques au Struthof

Une vingtaine d'archéologues entreprennent des fouilles dans la carrière de l'ancien camp nazi du Struthof, Natzwiller dans le Bas-Rhin. Une carrière dans laquelle des centaines de déportés ont travaillé pendant la Seconde Guerre mondiale. Engagée pour trois ans, cette campagne de fouilles doit lever tous les secrets d'un site peu connu.

Entre 1941 et 1944, 700 déportés, embauchés par une entreprise nazie externe au camp de concentration, vont y extraire du granite et démonter des moteurs d'avions. De retour dans le giron français, le site devient lieu de formation pour les détenus du Struthof, devenu centre pénitentiaire. Définitivement abandonné en 1949, il est aujourd'hui entre les mains des archéologues.

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