Le Racing s'est incliné à la Meinau 1-3 face à Monaco, champions en titre, vendredi 9 mars. Menés au score dès les premières minutes, les hommes de Thierry Laurey n'ont pas su transformer leurs nombreux tirs - Bahoken excepté - pour passer devant le deuxième de Ligue 1.
Face à Monaco, le Racing n'a malheureusement pas fait mentir les statistiques. Vendredi 9 mars, les hommes de Thierry Laurey se sont inclinés sur la pelouse de la Meinau, portant ainsi à quatre leur série de matches sans victoire en championnat. La dernière date de la rencontre avec l'ESTAC le 11 février, où Strasbourg s'était imposé 2 -1 à domicile.
Les Alsaciens n'ont résisté que quelques minutes à l'ASM, impérial malgré l'absence de leur attaquant vedette, le Colombien Falcao. Mené au score dès la 5e minute de la rencontre - une tête de Jovetic sur un centre de Sidibé (0-1) - le Racing a ensuite eu l'occasion de recoller... mais pour quelques instants seulement. Une minute trente après l'égalisation de Bahoken, servi par Jonas Martin dans la surface (1-1, 19'), Rony Lopes permet aux siens de repasser devant (1-2, 21').
La 2e pire défense du championnat
Le Racing ne désespère pas pour autant : les frappes pleuvent vers les cages de Danijel Subasic. Blayac multiplie les occasions (33', 35', 48') sans toutefois transformer. De son côté, Monaco creuse l'écart. Avant la pause, Fabinho profite d'un marquage sur Baldé pour trouver à nouveau le chemin des buts. Oukidja est battu une troisième fois (1-3, 41').
Défaits au coup de sifflet final, les Strasbourgeois ne seront pas restés passifs. Auteurs de 30 tirs, ils ont cruellement manqué d'adresse (seulement 10 cadrés), entravés par une défense monégasque presque irréprochable. À l'issue de cette défaite, les Strasbourgeois à la 15e place de Ligue 1, à trois points de Troyes (28), réléguable. Néanmoins, le Racing devient provisoirement la deuxième pire défense du championnat avec 52 buts encaissés en 29 journées, juste derrière Dijon (54 en 28 journées).