Depuis le 1er janvier 2018, la responsabilité des tarifs de stationnement et du prix des amendes incombe désormais aux maires des villes. On ne parle d'ailleurs plus d'amende mais de forfait post-stationnement. En Alsace comme ailleurs, les municipalités ont fait des choix. Revue de détail.
On le dit, on le répète depuis des années, le tout voiture c'est terminé, et encore plus dans les centres villes historiques des cités. Exit l'automobile de papa, parquez vous ailleurs. Les conducteurs ont tous un peu ce sentiment et ce n'est pas la loi qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2018 qui les fera changer d'avis. Dans les dispositions de la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, article 63, le stationnement payant est désormais décentralisé, c'est-à-dire qu'il devient une responsabilité municipale. Aux maires de fixer les tarifs du stationnement et des amendes, rebaptisées forfaits post-stationnement (FPS).
Du coup depuis le 1er janvier, il y a de quoi y perdre son latin puisque chaque commune fait comme elle veut. A Strasbourg par exemple, on peut désormais stationner plus longtemps, mais au-delà d'une certaine durée, cela coûtera plus cher, mieux vaut alors utiliser les parkings en ouvrage comme suggérer sur le site. L'objectif est d'ailleurs très clairement affiché :"favoriser la rotation des véhicules". Le FPS, lui, reste à 17 euros mais seulement si l'automobiliste contrevenant paie dans les trois jours sinon c'est 35 euros. A Selestat, le FPS monte à 25 euros et 75 euros en cas de majoration, tout comme Saverne.
Nous sommes allés à Obernai et à Kaysersberg pour voir comment ces mesures étaient accueillies.