VIDEO. Suisse : le long travail d'assemblage d'un squelette de diplodocus, "ça demande beaucoup de patience et de précision"

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Avant que le squelette ne soit exposé, une longue phase de nettoyage et d'assemblage est nécessaire. ©France Télévisions

Alors qu'un nouveau musée d'histoire naturelle doit voir le jour en 2028 à Bâle, le lieu accueillera un encombrant squelette. Celui d'un diplodocus, ce dinosaure long de huit mètres. Mais avant, il faut assembler des centaines d'os fossilisés.

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Présent sur Terre il y a 150 millions d'années, le diplodocus va renaître non loin de l'Alsace, en Suisse. Avant l'arrivée d'un squelette dans le musée d'histoire naturelle de Bâle, l'heure est à l'assemblage de toutes les pièces. Un travail dantesque.

En 2020, le musée a acquis ce squelette venu des États-Unis. "C'est un jeune dinosaure. On n'en trouve pas souvent, soit parce qu'ils ont été mangés, soit parce que leurs zones ne sont pas reliées de la même manière que chez les adultes et le squelette se retrouve éparpillées", explique Tandra Fairbanks-Freund, préparatrice en paléontologie au musée d'histoire naturelle de Bâle.

Avant l'exposition du squelette de ce dinosaure long de huit mètres, un travail colossal doit être fait. Celui de l'assemblage de tous les os fossilisés du diplodocus. Évidemment, quand on reçoit un dinosaure, il arrive en pièces détachées...

"J'ai ici les mains et les pieds du dinosaure. Les os ont été préparés et le but maintenant, c'est de savoir comment les assembler pour reconstituer le squelette", continue la préparatrice en sortant des os d'une des vingt boîtes dédiés au diplodocus.

Autre étape essentielle, la préparation et le nettoyage des os fossilisés. "Quand tous les sédiments auront été enlevés et que tous les éléments auront été stabilisés, ils pourront être assemblés pour le nouveau musée. Ça demande beaucoup de patience et de précision", reconnaît Tandra Fairbanks-Freund depuis le laboratoire du musée.

Un double intérêt pour le musée

Un musée qui, au-delà de l'exposition du squelette, se réjouit de pouvoir l'analyser scientifiquement. "On connaît relativement peu la croissance de ces animaux du plus jeune âge jusqu'à l'âge adulte. C'est quelque chose d'assez unique d'avoir un squelette complet qui permet d'avoir accès à toutes ces informations", ajoute le paléontologue Loïc Costeur.

Pour pouvoir admirer ce tout nouveau squelette, il faudra s'armer de patience. Son exposition est prévue lors de l'inauguration de nouveau musée d'histoire naturelle de Bâle, en 2028.

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