Ils n'étaient pas très nombreux à battre le pavé ce jeudi à Troyes et Charleville-Mézières. Pourtant c'est la première depuis 2016 que la CGT, Force Ouvrière et les organisations de la jeunesse appelaient à manifester ensemble contre la politique du gouvernement.
Une cinquantaine à Charleville, et environ 130 manifestants à Troyes. Malgré un appel conjoint de la CGT, Force ouvrière et des organisations étudiantes, peu de personnes se sont mobilisées.
Personnel hospitalier et cheminots à Charleville
Il n'y avait pas grand monde à Charleville-Mézières. Personnel hospitalier et cheminots étaient les plus représentés, mais les organisations syndicales, la CGT en tête, s'attendaient à un plus grand nombre de manifestants.
Une cinquantaine de manifestants à #Charleville devant la préfecture des #Ardennes
— Sébastien Valente (@sebvalente) 28 juin 2018
Syndicats hôpitaux et cheminots représentés@France3CA @alexis_dumoulin @Dansamu08 pic.twitter.com/I6BoDSJY1v
Même son de cloche du côté de Force Ouvrière, l'autre syndicat ayant lancé un appel à la manifestation. Le secrétaire départemental reconnaît des difficultés à mobiliser autant qu'il le souhaiterait.
Le cortège de grévistes devait initialement gagner la gare de Charleville-Mézières, mais pour grossir le mouvement, les manifestants ont préféré rejoindre la mobilisation des électriciens d'Enedis.
A Troyes, on mise sur la rentrée
Dans l'Aube, les syndicats sont quelques peu déçus de la faible mobilisation. Cependant, ils comptent bien remobiliser leurs troupes en septembre, espérant que les premières retombées après la première année de quinquennat se fassent ressentir. Prochain objectif : la rentrée 2018.
"dérive monarchique, négation de tout débat social"
— Antoine Laroche (@AntoineLaroche4) 28 juin 2018
130 manifestants à #Troyes pour la mobilisation nationale à l'appel de la @CGT et @force_ouvriere avec @cgtcheminots
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