Un drame s'est joué à Vivier-au-Court (Ardennes), dimanche 14 février au soir. Un homme de 35 ans a tué sa petite fille de un an d'une balle de fusil de chasse dans la tête avant de retourner l'arme contre lui. Le père et la petite fille sont décédés.
C'est un drame qui s'est joué ce dimanche 14 février au soir dans la petite commune de Vivier-au-Court, dans les Ardennes. Selon les pompiers, qui sont intervenus à 21h35, un homme de 35 ans a tiré sur sa petite fille de un an avec un fusil de chasse avant de retourner l'arme contre lui au niveau de la tête. La petite a également été touchée à la tête.
"Les deux victimes ont été déclarées décédés par le médecin SMUR de Charleville. La compagne de la victime âgée de 30 ans, en état de choc, a été transportée au CH de Manchester où une cellule de soutien a été activée. Les deux autres enfants de la dame, nés d’une précédente union, âgés de 6 et 8 ans ont été mis à l'abri chez les voisins. La gendarmerie a gelé les lieux pour effectuer les constatations d’usage", précise le communiqué des pompiers.
Une famille "inconnue de la gendarmerie"
Selon le procureur de la République de Charleville-Mézières, Laurent de Caigny, cité par l'AFP, les constatations de la gendarmerie "devront établir, outre l'identité certaine des défunts, quelles étaient les difficultés que traversait cette famille, qui à cette heure, semblait inconnue de la gendarmerie".
La thèse du meutre confirmée
Les autopsies menées lundi 15 février après la découverte la veille à Vivier-au-Court (Ardennes) d'un homme et sa fillette morts par arme à feu ont confirmé la thèse d'un meurtre commis par le père avant son suicide, sur fond de "crise" dans le couple parental, a indiqué le parquet à nos confrères de l'AFP. L'enfant, âgée d'à peine un an, "a été tuée par un tir d'arme à feu à la tête immédiatement mortel", a précisé Laurent de Caigny, procureur de la République de Charleville-Mézières, tandis que l'autopsie "n'a pas décelé d'autres traces sur le corps de l'enfant".
"Quant au père de l'enfant, les lésions constatées sont compatibles avec la thèse du suicide. Pour le médecin légiste, il n'y a pas de raisons de douter du suicide. Il y a encore des analyses toxicologiques à mener pour déterminer si le père était sous l'emprise d'un état alcoolique ou de stupéfiants", a-t-il ajouté. Ces constatations "confirment les premiers propos de la mère selon laquelle le père aurait tiré sur l'enfant avant de suicider" au domicile familial. "Toujours hospitalisée, la mère n'a pu encore être entendue en raison de son état".
Le père n'avait pas de casier judiciaire, mais en 2017 il "avait été mis en cause par le père des deux autres enfants nés de la première union de la mère, pour des faits de violence", sans qu'ensuite le plaignant ne se manifeste à nouveau auprès des services de police. "Une enquête criminelle pour meurtre et une enquête en recherche des causes de la mort ont été ouvertes", menées par la "section de recherches de Reims avec le soutien de la gendarmerie de Sedan".