Assises des Ardennes : 27 ans de réclusion pour avoir brûlé vive sa voisine

Une femme de 52 ans a été condamnée mardi à 27 ans de réclusion par la cour d'assises des Ardennes pour avoir assassiné sa voisine handicapée en juillet 2011 à Maubert-Fontaine (Ardennes) en l'arrosant d'essence avant d'y mettre le feu.

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Les jurés ont assorti la condamnation d'une peine de sûreté de 18 ans et d'un suivi socio-judiciaire de 5 ans alors que l'avocat général avait requis 30 ans de réclusion avec la peine de sûreté maximale, soit deux tiers de la sentence.

L'accusée, tout en reconnaissant à la barre une partie des faits, a expliqué qu'"elle ne voulait pas tuer sa voisine mais seulement faire peur à cette femme qui lui avait refusé un prêt de 200 euros", a expliqué Ahmed Harir, son avocat. "Pour ma cliente, le mobile n'est pas lié à l'argent. Elle ne supportait plus sa voisine qui lui demandait d'acheter quotidiennement deux bouteilles de whisky ce qui la renvoyait à son passé de femme battue par des alcooliques", a-t-il ajouté, à la sortie de l'audience à Charleville-Mézières. "Aucun expert n'a pu déterminer ce qui se passait vraiment dans sa tête", a poursuivi l'avocat qui a conseillé à sa cliente de ne pas faire appel.

Le 18 juillet 2011, les pompiers avaient découvert à Maubert-Fontaine, une commune rurale située au nord-ouest de Charleville-Mézières, le corps calciné de la victime, une femme de 69 ans qui gisait dans son fauteuil à côté du cadavre de son yorkshire. Les secours avaient été alertés par l'accusée elle-même qui se plaignait de morsures de chien et de complications après des coups de soleil. C'est à l'occasion de cette intervention que les pompiers avait remarqué de la fumée s'échappant de la maison voisine avant de faire la macabre découverte.

Les soupçons s'étaient rapidement portés sur l'accusée quand les enquêteurs ont constaté que les blessures dont elle souffrait étaient dues à des brûlures et non à des coups de soleil.

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