Un homme a été interpellé ce matin du 1er Janvier après l'incendie plus tôt en fin de nuit qui s'est déclaré dans une salle des fêtes de Vivier-au-Court (Ardennes). Les 150 personnes qui fêtaient le Nouvel An avaient déjà quitté les lieux.
Le passage à la nouvelle année a tourné au cauchemar dans une des salles des fêtes, rue Jules Manil, de Vivier-au-Court, dans les Ardennes, ce mercredi 1er janvier.
Vers 7h15, les sapeurs-pompiers ont dû se rendre sur place à cause d'un incendie qui s'était déclaré quelques minutes plus tôt. Les 150 invités de la fête du Nouvel an étaient déjà partis lorsque le bâtiment a pris feu, il n'y a donc pas de blessés à déplorer : "La soirée du Nouvel an s'est très bien passée, en franche camaraderie. Tous les ans, on a l'habitude de le faire, avec de la musique et beaucoup d'ambiance. On est repartis très contents, vers 5h30-6h", confie Sylvain, un des organisateurs de la fête. "Et une heure après, on nous a appelés en nous indiquant que la salle était en feu. Au début, on pensait à une blague, on est allés sur place et on s'est rendu compte que tout prenait feu. Je suis dégoûté, sous le choc, je n'ai pas les mots. 2025 commence très mal".
"C'est une salle remplie d'histoire"
L'émotion est d'autant plus importante puisque cette salle des fêtes est très appréciée par les habitants : "C'est une salle remplie d'histoire, beaucoup de personnes se sont mariées ici, ils ont même fait des baptêmes ou des communions. Mon père a fait plusieurs repas dans cette salle", raconte Sylvain, avec les yeux humides.
L'incendie est, actuellement, éteint : "Quand on est arrivés sur les lieux, on a été confrontés à un embrasement total de la toiture avec un risque de propagation aux deux bâtiments adjacents dont l'école de la commune, l'objectif principal était donc d'éviter la propagation", explique Sébastien Matringhend-Avet, le lieutenant état-major de Prix-les-Mezieres. La toiture de la salle des fêtes présente un risque d'effondrement. Les pompiers doivent maintenant traiter les foyers résiduels pour éviter une reprise de feu et réaliser une opération de noyage et de dégarnissage, pour enlever tout ce qui a été brûlé.
Piste criminelle privilégiée
Rapidement une enquête a été ouverte et dès 8 heures du matin, un homme a été interpellé et placé en garde à vue, nous confirme Magali Josse, la Procureure de la République de Charleville-Mézières (Ardennes). La piste criminelle semble privilégiée, mais l'enquête suit son cours pour déterminer les origines de cet incendie.