Cabaret Vert 2017 : The Kills m'a tuer

Ils ont tout des rock stars mais rejettent le système... Ils envoûtent le public de leur sensualité puis envoient tout balader... Ils soufflent le chaud, le froid, et nous, on a eu des frissons. Pendant leur concert, et surtout, leur interview. Notre cadre technique ne s'en est toujours pas remis. 

Ils sont arrivés dans la salle d'interview numéro 2 le visage mangé par d'immenses lunettes de soleil noir d'ébène, elle tranchant par la blondeur de ses cheveux, lui, accompagnant de la profondeur de sa voix.

Ils nous ont salué dans un murmure, pas d'offense, c'est ainsi qu'ils s'expriment. Comme des stars engagées, passionnées, enflammées à l'intérieur, le feu sous la glace... Qu'il a fallu rompre un peu. 

On a appris qu'ils défendaient la protection de la planête, à fond, qu'ils adoraient la France, et pas pour n'importe quelle raison, et qu'ils nourissaient leur musique de toutes leurs autres expériences artistiques. 

Bon, on n'a pas réussi à définir leur musique, façon de garder le mystère. Les artistes détestent les étiquettes.

En tout cas, on était un peu dans nos petits souliers, mais on a apprécié l'échange, engagé et leur concert aussi, enlevé. Une photo souvenir, et ils sont repartis comme ils sont venus dans un souffle un peu froid mais beau... Et la chair de poule ne nous a plus quitté.

Allez, on partage. Attention, l'interview -à venir - sera en anglais. Le vrai, celui qu'on a un peu de mal à comprendre.



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