Les cimetières regorgent de tombes laissées à l'abandon. La Toussaint est l'occasion de faire le point sur les modalités d'achat ou de renouvellement d'une concession. Charleville-Mézières, dans les Ardennes, compte 3000 sépultures à reprendre. Une acquisition limitée dans le temps.
15 ans, 30 ans, 50 ans, une concession n'est pas toujours éternelle, surtout en ville.
La gestion des cimetières est confiée aux municipalités. Charleville-Mézières, dans les Ardennes, en compte dix. Soit un total de 18 000 tombes. Abandonnées ou non renouvelées, 3000 d'entre elles, sont à reprendre. Ces achats sont limités dans le temps. Quand la concession arrive à échéance, un panneau informatif est installé au pied de la sépulture.
La demande d'acquisition se fait auprès de la mairie dont dépend le cimetière. S'il n'y a pas de demande de renouvellement, la reprise de la sépulture par la municipalité ne peut intervenir qu'au bout de deux ans après l'échéance de la concession.
En cas d'abandon, la commune peut entamer une procédure de reprise si :
- la concession a plus de 30 ans
- la dernière inhumation remonte à au moins 10 ans
- la famille ou la personne chargée de l'entretien est prévenue
- un délai d'attente de 3 ans à partir du constat d'abandon est respecté
Le prix des concessions varie donc selon leur durée mais aussi les communes. A Reims, le tarif est quatre fois plus élevé qu'à Charleville-Mézières.
*Pour une concession de 30 ans :
- Charleville-Mézières : 150 euros
- Sedan : 295 euros
- Reims : 650 euros
- Strasbourg : 650 euros
- Lille : 350 euros
- Nantes : 850 euros
- Paris intra-muros : 2460 euros
