Procès OPAC–Espace Habitat : des amendes de 4.000 à 5.000 euros et des peines de 3 à 10 mois de prison avec sursis

Le procès pour une affaire d'abus de biens sociaux et corruption de certains membres et dirigeants d'Espace Habitat et de l'OPAC des Ardennes se déroulait ce lundi au tribunal de Charleville-Mézières.

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Plus tôt dans l'après-midi, des amendes et 3 mois de prison avec sursis ont été requis contre les principaux intéressés.

Détail des peines

  • L'ancien Directeur Général, F. Signoret est condamné à 5.000€ d'amende avec sursis,
  • L'un des chefs d'entreprise Robert Boyer est en partie relaxé, mais doit s'acquitter d'une amende de 4.000€,
  • Le patron de la société Zuccari est en partie relaxé pour le volet corruption, mais doit s'acquitter d'une amende de 5.000€,
  • Le chef d'entreprise Alexis Pierquin, absent, est condamné à 10 mois de prison avec sursis,
  • L’ancien directeur des services J.C. Buridant, est condamné à 3 mois de prison sursis.

Regardez le direct d'Ali Benbournane depuis le palais de justice de Charleville-Mézières dans le 19-20 du lundi 16 février :





Rappel des faits
Deux anciens chefs d'entreprise et des anciens directeurs des services des HLM des Ardennes, ainsi qu'un élu (ancien directeur général de l'OPAC) étaient aussi présent à ce procès.

A l'époque, l'OPAC des Ardennes employait 2015 salariés et gérait plus de 12.000 logements et un budget énorme pour la construction et la rénovation de ces logements au milieu des années 2000.
Un chef d'entreprise, accusé lui-même de biens sociaux va donc dénoncer cette affaire et ces méthodes. Pour être référencé et pour obtenir ces marchés publics, il fallait donc offrir des cadeaux, des voyages, des invitations dans des restaurants prestigieux.
C'est donc un vaste réseau de corruption présumé qui était mis en cause depuis ce lundi 16 février au tribunal de Charleville-Mézières.

Cette affaire date de plus de 8 ans maintenant, mais pourquoi avoir attendu si longtemps ? C'est une question que se pose un grand nombre d'avocats, tout en pensant tout haut que "la montagne risque d'accoucher d'une souris". D'autant plus que l'homme qui est à l'origine de ces révélations et de cette enquête est absent ce lundi 16 février au tribunal. Une bizarrerie" judiciaire.
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