Première centrale de type REP (réacteur à eau pressurisée) créée en France, la centrale de Chooz A est aujourd’hui en cours de démantèlement. Un travail de longue haleine. Il n’est pas le seul en France, mais le plus avancé.
Pour cette raison, ce chantier est un enjeu de premier ordre pour EDF. De lui dépendront les démantèlements futurs des centrales nucléaires de première génération. Notre équipe a traversé toute la Champagne-Ardenne (de la pointe des Ardennes à la Haute-Marne) pour tenter de comprendre les différents aspects de cet enjeu.
Nous vous proposons ici de revoir nos reportages avec des bonus exclusifs.
Épisode 1 - Démantèlement de la cuve du réacteur
Bonus interview
Stéphane Lelong, le responsable EDF du démantèlement de Chooz A.
Épisode 2 - La sous-traitance
Depuis sa libéralisation il y a une dizaine d’années, EDF sous-traite de plus en plus d’activités et notamment la déconstruction. L’entreprise pense le démantèlement, mais ne démantèle pas directement. Dans les Ardennes, pour l’heure, c’est ONET Technologies qui mène le démantèlement.
- Pourquoi ce choix ?
- Comment se fait-il ?
- EDF a provisionné 2 milliards d’euros pour démanteler 9 réacteurs de première génération.
- Y-a-t-il un nouveau marché ouvert ?
La réponse de Stéphane Lelong, responsable EDF du démantèlement de Chooz A.
Bonus interview
L’avis de Roland Desbordes, président de la Criirad basée à Valence, la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la radioactivité.
Bonus interview
L’avis de Bruno Cornet, délégué CGT dans le secteur de la sous-traitance nucléaire.
Episode 3 - Le choix du démantèlement immédiat : pourquoi avoir accéléré le pas ?
Le choix du démantèlement immédiat : pourquoi avoir accéléré le pas ?
La centrale de Chooz A a été stoppée en 1991. Dans un premier temps, EDF mise sur un démantèlement passif : laisser retomber la radioactivité progressivement et naturellement, le temps faisant son effet. Mais en 2007, le décret d’autorisation de démantèlement est publié. EDF se lance dans une déconstruction immédiate.
Pourquoi alors que les solutions de stockage ne sont pas encore satisfaisantes ?
Bonus interview
L’avis de Michel Marie, porte-parole du Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs (Cedra) et l’avis du président de la Criirad basée à Valence, la Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la radioactivité.
La question du stockage : une question éthique
Ils vivent entre Morvilliers, Soulaines (2 centres de stockage de déchets) et Bure (laboratoire pour l’enfouissement des déchets). 12 contributeurs aubois et haut-marnais ont réfléchi pendant deux ans à la dimension éthique de la gestion des déchets nucléaires.
En avoir plus
Réflexion et questions sur les enjeux éthiques, par un groupe de onze personnes originaires de la Meuse, de la Haute-Marne, des Vosges et de l’Aube, de sensibilités différentes, croyantes ou non-croyantes, se sont réunies autour de Monseigneur Marc STENGER, évêque de Troyes et président de Pax Christi France. (Lire ce document)
Bonus interview
L’avis de Michel Marie du Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs.
Bonus interview
Le président de la Criirad s’arrête, quant à lui, sur la problématique des transports de déchets nucléaires.
Voir aussi
Emission "Enquêtes de régions" du 22 février 2013 sur France 3 Champagne-Ardenne.
(Voir la page de l'émission)