Fin de la polémique à Givet, dans les Ardennes. L'ancienne caserne Mangin, transformée en résidence, ne prendra pas le nom du général Massu, figure militaire controversée connue pour la torture en Algérie.
Le maire de Givet, Claude Wallendorff, fait marche arrière. Convaincu par l'association franco-berbère locale, il n'appellera pas l'ancienne caserne reconvertie en logement du nom du général Jacques Massu. Cet ancien général de l'Armée était connu pour avoir fait l'usage de la torture durant la Guerre d'Algérie. Un nom et un passé trop lourd qui ravivent des douleurs encore bien présentes.
La mise en ligne d'une pétition, la colère des riverains, des démissions au conseil municipal ont sans doute également poussé le premier élu de la commune ardennaise a changé d'avis.
Dans une lettre, il évoque les violences physiques exercées à l'encontre de personnes d'origine nord-africaine, à Givet, dans les années 60.
L'ancienne caserne devrait être baptisée "Résidence Mangin".