Samedi 8 juin, le corps d'une femme a été retrouvé inanimé dans le centre-ville de Givet (Ardennes). Après avoir reconnu les faits, son compagnon âgé de 52 ans a été placé en détention provisoire pour homicide volontaire. Il encourt la prison à perpétuité.
Samedi 8 juin 2019 dans les Ardennes, à Givet, en tout début d'après-midi, une femme de 36 ans a été retrouvée morte vers 14h.
Cette information a été confirmée par les pompiers des Ardennes, qui se sont déplacés sur place après avoir été alertés. La victime présentait des plaies saignantes. Rapidement, le compagnon de la défunte, âgé de 52 ans, a été interpellé. Un désordre sur les lieux attestait d'un contexte de violence.
A ce titre, le compagnon de la défunte a été entendu ce lundi 10 juin par un juge d'instruction à Reims. Après avoir reconnu les faits, il a été placé en détention provisoire. Il est poursuivi pour homicide volontaire sur conjoint et encourt la perpétuité, selon le procureur de la république de Reims.
Selon le groupe Facebook "Féminicides par compagnons ou ex", qui recense le nombre de femmes et hommes victimes de violences conjugales, l'Ardennaise est la 64ème femme qui meurt dans ces circonstances depuis le 1er janvier 2019.
La découverte a eu lieu dans le centre-ville de la cité ardennaise. Givet est la dernière ville fluviale située sur la Meuse avant la Belgique, dans le Nord des Ardennes.
Le suspect aurait reconnu les faits
Les circonstances du drame commencent à se préciser en ce dimanche 9 juin. Le médecin légiste a relevé plusieurs dizaines de plaies, causées semble-t-il par une arme blanche. La mort de cette femme serait dûe à une hémorragie massive. Sur place quatre pompiers et un véhicule ambulance ont été dépêchés. Une enquête a été ouverte pour déterminer le contexte et les circonstances de ce drame.Selon le procureur de Charleville-Mézières, Laurent de Cagny, une autopsie sera pratiquée au plus tôt lundi 10 juin. Le mis en cause reste pour l'instant peu loquace. Mais il admet être à l'origine des blessures mortelles de sa compagne. Il a indiqué aux enquêteurs de la brigade de recherche de Revin que son geste s'inscrivait "dans un contexte de dispute familale". Sa garde à vue a été prolongée.