Roland Garros, ce jeune aviateur, a donné son nom à l’un des tournois de tennis les plus renommés du circuit. Un héros national tué dans le ciel des Ardennes quelques semaines seulement avant la fin du conflit.
Au début de la guerre, Roland Garros est déjà une gloire nationale : il vient juste de réaliser la toute première traversée de la mer Méditerranée. Bien qu’originaire de l’île de la Réunion et donc non assujetti à la conscription, il s’engage dès le 4 août 1914. A bord de son avion baptisé « Parasol », il multiplie les missions de bombardements et d’observation mais aussi les premiers duels aériens. Ces combats le poussent à imaginer une technique inédite : la synchronisation du tir à travers l’hélice de l’avion.
Source archives :
- BDIC Fonds Valois
- Gallica BNF
- Pathé Gaumont
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©France 3
Après 3 mois de recherche, Roland Garros met au point une toute nouvelle hélice dont la forme permet de laisser passer un grand nombre de balles. Le 1er avril 1915, à la fois pilote et tireur, il abat son premier avion allemand, un Albatros. Mais au cours d’une nouvelle sortie, son moteur tombe en panne derrière les lignes ennemies. Fait prisonnier, Roland Garros voit les Allemands percer son secret. Mais fin 1917, il s’évade et revient en France. Malgré une santé dégradée par presque 3 ans de captivité, il retourne au combat.
Le 5 octobre 1918, la veille de ses 30 ans, son avion explose en vol au cours d’une reconnaissance aérienne dans les Ardennes. Il s’écrase aux alentours de Vouziers où il est enterré.