Le Conseil d'Administration de cette entreprise de fabrication de dalles de moquette, installée à Glaire (08) à alloué une somme de 120.000 Euros en guise de "parachute doré".
Avant de partir, la direction va devoir licencier 24 personnes dans le cadre d'un plan social. La baisse du bugdet 2013 (1.200.000 euros) est en cause.
Selon l'organisation syndicale Force Ouvrière, ces 120.000 € correspondraient à 6 mois de son salaire annuel.
Qui va payer cette somme ?
Pour mémoire, selon l'UDFO, cette entreprise survit depuis la reprise d’ENIA avec des aides publiques (État-Collectivités) ce qui avait amené l’Union Départementale de Force Ouvrière à écrire au Président du Conseil Général et au Président de la Région (grands financeurs de TECSOM notamment par la reprise de l’immobilier) pour attirer leur attention sur leur largesse envers ce patron.Lors du Comité d'Etablissement du mardi 27 décembre, la direction donnait aux salariés deux choix : soit une baisse de salaire, soit un plan de licenciement avec la suppression possible de 24 emplois. Cette proposition vécue comme un "chantage à l'emploi".
143 personnes travaillent sur ce site de fabrication de dalles de moquettes. Des salariés qui ont vu la situation de leur entreprise se détériorer depuis son rachat en 2010.
Retour sur l'ex-Enia
En 2010, l'entreprise Enia avait trouvé un repreneur en la personne de Michel Grosselin après le licenciement de 57 personnes. Le tribunal de commerce de Sedan avait validé le plan de reprise en juin 2010.Le dossier financier de l'entreprise comprenait l'engagement de 5 banques pour 135 millions et un capital de 800.000 euros bloqués. L'Etat, le Département et la Région s'étaient également engagés pour un montant de 3 millions d'euros.