Le 20 juillet dernier, les ex-salariés d’Ardennes Forge apprenaient qu’ils devaient rembourser entre 6.000 et 24.000 euros qu'ils avaient touché au titre de leur licenciement. Une décision de la cour de Cassation.
« Il faut les sortir de là »
Le sculpteur Eric Sléziak lance une grande collecte de soutien aux salariés d’Ardennes Forge de Nouzonville. Il s’est rendu dans les communes des Ardennes afin de pouvoir déposer des urnes dans les mairies. L’association des indignés d’Ardennes-Forge a ouvert une page sur les réseaux sociaux.Voir l'interview d'Eric Sléziak - sculpteur
Le 20 juillet dernier, les ex-salariés d’Ardennes Forge apprenaient qu’ils devaient rembourser entre 6.000 et 24.000 euros qu'ils avaient touché au titre de leur licenciement. Une décision de la cour de Cassation.
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©France 3 Champagne-Ardenne
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La chambre sociale de Reims a rejeté le mercredi 11 janvier un recours en révision déposé par les 47 anciens employés de l'ancienne fonderie de Nouzonville. Ils vont devoir rendre chacun plusieurs milliers d'euros (sous peine d'amende), alors que 9 ans après la fermeture de leur entreprise la plupart n'aurait pas retrouvé d'emploi.Ils avaient pourtant touché ces compensations financières en 2008, suite à une décision des prud'hommes. Mais en appel la justice avait estimé que le motif du travail dissimulé n'était pas valable.
Selon l'ancien délégué du personnel que nous avions rencontré en novembre, les trois-quarts des employés d'Ardennes Forge se seraient retrouvés au chômage suite à la fermeture de l'entreprise. Les Anciens Ateliers Thomé-Génot, fondés durant le Second Empire, avaient déposé le bilan en 2006, marquant profondément l'histoire sociale de la vallée de la Meuse. La tentative de reprise d'activité initiée par un ancien cadre, sous le nom d'Ardennes Forge, n'avait duré que quelques mois malgré les aides publiques.