Parmi les trois usines présentes dans les Ardennes, le site de Fumay inquiétait les syndicats. Finalement, les sites de Donchery et Vrigne-aux-Bois perdraient 4 postes, celui de Fumay un seul.
L'annonce inquiète dans les Ardennes. Le fabricant de câbles Nexans, dont la filiale Nexans Interface a été créée en 1919 à Vrigne-aux-Bois dans les Ardennes, a annoncé la suppression de 900 postes en Europe. "Les principales conséquences sociales concerneraient l'Allemagne, la France, la Suisse et dans une moindre mesure, la Belgique, la Norvège et l'Italie", a indiqué l'entreprise dans un communiqué, sans détailler les sites qui seraient concernés. Nexans a annoncé la création, en parallèle, de 296 postes.
158 supprimés en France
Parmi les 900 postes, 158 seront supprimés en France. Selon l'AFP, ils concerneront en grand majorité les fonctions administratives au siège. Les postes créés, eux, le seront sur les sites de production.C'est le syndicat de Force ouvrière s'était particulièrement inquiété pour le site de Fumay. Dans un communiqué la semaine dernière, il indiquait que "des restructurations de ce fleuron industriel sont envisagées en Europe (...) pouvant engendrer des plans de sauvegarde de l'emploi (PSE), autrement dit des plans sociaux". Finalement, ce site ne sera que peu touché, un seul poste sera supprimé. Les sites de Donchery et Vrigne-aux-Bois perdraient 4 postes.
De son côté, le groupe a assuré dans son communiqué qu'il s'efforcerait de "minimiser les conséquence sociales" du projet. Il a ajouté qu'il proposerait un "accompagnement approprié" aux salariés concernés.