Cela fait deux ans, jour pour jour qu'Anaïs Guillaume n'a pas donné signe de vie, c'était le 6 avril 2013. Sa voiture avait été retrouvée calcinée dans un bois du lieu-dit "Chameleux" (Belgique).
Ils étaient une centaine d'amis et proches à défiler dans les rues de Charleville-Mézières au départ de la place Voltaire vers le palais de justice. L'enquête étant quasi au point mort, les parents d'Anaïs réclament un rendez-vous avec le Procureur de la République.
Sa voiture avait été retrouvée calcinée dans un bois du lieu-dit "Chameleux" (Belgique). Peu avant, Anaïs Guillaume avait quitté le domicile de ses parents pour se rendre à un rendez-vous à l'hôpital.
Il y a deux ans, la jeune femme, âgée d'une vingtaine d'année, avait disparu après avoir passé la nuit chez un agriculteur, son petit ami d'alors. Quelques jours plus tard, sa voiture complètement carbonisée avait été retrouvée dans une forêt frontalière, côté Belge. Depuis, plus aucune nouvelle, malgré l'enquête menée par la section de recherches de la gendarmerie de Reims, et la mobilisation des parents.
En mars dernier, son ex-compagnon avait été placé en garde à vue. De nouvelles fouilles ont été menées à Fromy (Ardennes) pour retrouver le corps, sans succès. Il a été interrogé par les gendarmes de la section de recherche à Reims.
L'enquête est désormais passée entre les mains du Pôle d'instruction de Reims. Les recherches se déroulent donc désormais dans le cadre d'une enquête criminelle et non plus dans celui d'une disparition inquiétante. Un cadre élargi qui a permis de lancer de nouvelles fouilles en mars dernier où une vingtaine de gendarmes étaient mobilisés ainsi que le service de déminage. Les fouilles ont commencé dans un silo agricole. Puis, les enquêteurs ont poursuivi leur travail à l'aide d'un robot.
Voir notre reportage dans le JT 19/20 de ce jeudi 16 avril 2015