C'est l'une des conséquences de ces vendanges 2016, dans l'Aube notamment. Il y a moins de raisins cette année, on privilégie donc une rémunération à l'heure plutôt qu'à la tâche pour les cueilleurs. Sur l'exploitation de Gilbert Lochey à Neuville-sur-Seine, c'était déjà le cas avant.
Le gel, la canicule, les vignes ont particulièrement souffert cette année. L'Aube est le département le plus touché par ces conditions climatiques. Du jamais vu depuis 30 ans. Alors que les vendanges viennent de débuter dans le sud de la Champagne-Ardenne et que le nombre de grappes est très faible, se pose la question de la rémunération des cueilleurs. A la tâche ou à l'heure ? A Neuville-sur-Seine, sur l'exploitation de Gilbert Lochey, le paiement se fait à l'heure depuis longtemps.
L'exploitation de 6 hectares a fait appel cette année à 12 vendangeurs payés 10 euros brut.