Le fabricant français des matelas (anciennement groupe Cauval), prévoit de supprimer 191 postes en France, soit près de 14% du total de ses effectifs. 69 concerneraient le site de Bar-sur-Aube.
Une source proche du dossier a annoncé 155 départs contraints "au maximum", le reste devant faire l'objet de départs volontaires et de reclassements internes, informe l'AFP.
Le plan était présenté ce vendredi 1er juin aux représentants du personnel sur les sites concernés. Des négociations devraient s'ouvrir prochainement, elles évoqueront le calendrier de ce plan de sauvegarde de l'emploi.
La restructuration qui va concerner des activités de la production et du service commercial, constitue une "étape nécessaire" pour assurer "la relance et la pérennité du groupe", a justifié le président d'Adova, Jacques Schaffnit, dans une lettre interne aux salariés que l'AFP s'est procurée.
Né du groupe Cauval, repris au printemps 2016 par le fonds d'investissement Perceva, Adova a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de quelque 200 millions d'euros, soit une hausse d'environ 10% sur un an.
Perceva avait repris plus de 1.400 salariés sur les quelque 1.660 que comptait Cauval en France au moment de son rachat.
Les suppressions de postes devraient être réparties sur cinq des sept usines que compte le groupe en France: Mantes-la-Jolie/Limay (Yvelines), Bar-sur-Aube (Aube), Mer (Loir-et-Cher), Le Coteau (Loire) et Saint-Amand-les-Eaux (Nord). Aucune fermeture n'est cependant prévue.
Le groupe est par ailleurs engagé dans la modernisation de son outil industriel avec un projet d'investissement de 20 millions d'euros sur son site de Bar-sur-Aube.
Un site qui pourrait être aussi restructuré avec 69 postes concernés et sans doute supprimés sur un effectif de 376.