Un collectif aubois réagit aux messages de haine à l'égard des migrants

Dans l'Aube, comme dans la plupart des départements, l'arrivée de réfugiés crée la polémique. Certains propos de rejet et d'intolérance, notamment sur les réseaux sociaux, ont interpellé plusieurs associations du département. Elles ont décidé de se regrouper en collectif pour réagir. ©France 3 Champagne-Ardenne

Dans l'Aube, comme dans la plupart des départements, l'arrivée de réfugiés crée la polémique. Certains propos de rejet et d'intolérance, notamment sur les réseaux sociaux, ont interpellé plusieurs associations du département. Elles ont décidé de se regrouper en collectif pour réagir.

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Cette semaine, 99 migrants ont été accueillis dans les quatre centres d'accueil et d'orientation du département aubois. 40 personnes se sont notamment installées à Arcis-sur-Aube.

© Yves-Olivier Ebe / France 3 Champagne-Ardenne
Une arrivée qui a provoqué une avalanche de propos racistes et intolérants sur internet.
La page facebook de France 3 Champagne-Ardenne a ainsi été inondée de commentaires de haine suite à un post relatant lundi l'arrivée des migrants en Champagne-Ardenne. Au point que nous avons décidé de le retirer, ne pouvant modérer 24h/24 les commentaires.

On a dépassé le respect des êtres humains

Sur les réseaux sociaux, les propos haineux se sont libérés au grand désarroi de plusieurs associations. "Là, on a dépassé le respect des êtres humains, se lamente Gérard Laillet, membre de la section auboise de la Ligue des Droits de l'homme. Ce n'est pas possible de rester muet chez soi quand on lit des articles ou quand on entend certains propos".

© Yves-Olivier Ebe / France 3 Champagne-Ardenne
Sept associations se sont donc rassemblées en un collectif pour trouver des solutions et stopper le développement de certains préjugés difficiles à faire disparaître. "Ce sont des djihadistes, des voleurs, des violeurs, voilà les préjugés qu'on entend. Ils n'ont mangé encore aucun enfant", ironise Jean-Claude Steib, membre d'Amnesty International à Troyes.

Les associations se tiennent prêtes à porter plainte en cas de propos racistes.
Mais le collectif veut croire au sentiment d'humanité de chacun pour contrer toute forme de discours haineux.
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