Le corps retrouvé lundi après-midi dans la Seine, à hauteur de la centrale de Nogent-sur-Seine est bien celui de Catherine Andriot, sous réserve de confirmation par examen dentaire. Le mari de Catherine Andriot a formellement identifié les vêtements qu’elle portait au moment de sa disparition.
Cette habitante d’Anglure (Marne) était portée disparue depuis le 14 janvier dernier.
L’autopsie n’a pas révélé de traces de violence sur le corps, et a conclu à une mort par noyade.
Un appel à témoin
Un appel à témoin avait été lancé par le mari et les proches de la disparue. Cette femme de 36 ans avait disparue depuis le 14 janvier dernier entre 18 heures et 18h15 à Anglure. La gendarmerie de Sézanne avait ouvert une enquête et lancé un appel à témoins.Cette femme d'un mètre soixante-sept portait une jupe, un gilet orange et des bottes noires au moment de sa disparition. Elle aurait disparue à proximité du collège Mazelot, rue de Sézanne à Anglure.
Le jour de la disparition
Le matin même, Catherine Andriot avait fait des courses à Sézanne (elle avait acheté des cartes de voeux), et elle était allée aux deux rendez-vous médicaux qu'elle avait ce jour là. Elle avait déjeuné avec son mari; ils s'étaient quittés vers 14 heures 30.Lorsque celui-ci est rentré à la maison le soir vers 18 heures 45, il a constaté que la grille d'entrée ne s'ouvrait pas.
L'électricité ne marchait plus, le disjoncteur avait sauté. Puis il a découvert le manteau de son épouse posé sur un fauteuil, et aussi le téléphone portable bien en vue. La voiture de Catherine était au garage. Selon son mari, elle ne sortait jamais de nuit, et qui plus est, à pied.
Des recherches infructueuses
En février, gendarmes, militaires et une partie de la population locale ont procédé à une grande battue à Anglure et dans les communes de La Chapelle Lasson et Chenevrières.Des investigations scientifiques avaient été menées lundi 15 avril au domicile, à Anglure dans la Marne.
Cinq techniciens d'investigation criminelle de la gendarmerie ont passé une bonne partie de la journée du lundi 15 avril au domicile de Catherine Andriot, dans la commune d'Anglure (Marne) pour tenter de nouveaux indices expliquant sa disparition. Recherche d'empreintes, de traces de sang ou d'ADN : les investigations sont restées infructueuses et n'ont révélé aucun nouvel élément pouvant expliquer la disparition de cette femme.