Le relais de la flamme olympique passera bien par l'Aube. Alors que certains critiquent le coût de cet événement, le président du conseil départemental assume et espère que cela aura des retombées positives pour l'Aube.
Le conseil départemental l'a officialisé le 25 mai. L'Aube sera département-étape du relais de la flamme olympique, avant les Jeux de Paris 2024.
"C'est la suite logique de l'engagement de notre territoire dès le début. Dès qu'on a su que les Jeux de 2024 se feraient à Paris, on a cru pleinement à l'opportunité que ça présente pour faire parler de notre territoire à l'occasion de cette grande manifestation. Et surtout pour partager avec tous nos concitoyens des moments de liesse et de bonheur. Donc on poursuit dans ce sens", indique le président divers droite du conseil départemental, Philippe Pichery.
La date précise du passage de la flamme olympique et le tracé du parcours ne sont pas encore connus. Ces informations seront communiquées en 2023. Le relais doit s'étaler en mai et juillet 2024, date de début des JO de Paris.
Un coût assumé
Accueillir le relais de la flamme olympique a un coût pour les collectivités, 150 000 euros. Ce qui a d'ailleurs amené certains départements à renoncer à cela. Mais dans l'Aube, le président du conseil départemental assume cette dépense, car elle va permettre selon lui des retombées pour le territoire.
"Le coût est certes non négligeable, mais c'est celui d'une arrivée d'étape du Tour de France. C'est aussi très logique après tous les efforts que l'on déploie pour être dans cette dynamique Paris 2024, que l'on ait ce grand moment de partage avec toute la population et cette exposition internationale, justifie l'élu. Ça me semble tout à fait logique et je suis prêt avec tous mes collègues à totalement assumer la décision que nous prenons."
Il espère des retombées avant les Jeux, pendant mais aussi après. D'abord, avec la possible venue de délégations étrangères pour se préparer avant l'échéance sportive. Reims par exemple a déjà annoncé qu'elle allait accueillir une partie de la délégation britannique. Dans l'Aube, rien n'a été officialisé pour l'instant, mais Philippe Pichery indique avoir "déjà des contacts avec un grand nombre de délégations étrangères."
Après les jeux, l'élu espère que "les habitants du monde entier qui auront vu des images de notre pays auront à cœur de le découvrir". Les investissements consentis, en lien avec les autres collectivités, sur les infrastructures sportives vont aussi bénéficier dans la durée aux habitants. "Tous ces équipements vont poursuivre leur vie et permettre la promotion du sport sur notre territoire", indique-t-il.