La récolte des pommes de terre a commencé vendredi 16 août 2019 pour Dominique Clyti. Chez cet agriculteur aubois, les tubercules se portent bien et ce, grâce à son système d’irrigation.
Dominique Clyti, agriculteur aubois, a commencé la récolte de pommes de terre vendredi 16 août 2019. Ses tubercules se portent bien et ce, en partie grâce au système d’irrigation. Un contrat passé avec la direction départementale des territoires lui permet de disposer de 200 000 m3 d'eau par saison. Elle provient du puit de la ferme et de la Seine et, en période de canicule, Dominique n'a pas à subir les restrictions. Il fait partie des 5% d’agriculteurs aubois qui utilisent ce système et préside l’association des Irrigants de l’Aube.
« Grâce à l’irrigation, on a réussi à maintenir nos cultures en bon état », raconte le producteur. « Avec la canicule, on a quand même perdu du rendement mais on a sauvé l’essentiel. » Le système est composée d'une pompe, placée dans les sources d'eau, et d'un tuyaux qui permet d'acheminer l'eau vers les parcelles de culture. Une fois les fortes chaleurs passées, la plante ainsi arosée peut alors repartir normalement.
Un long processus de récolte
Dans le champ de Dominique, des équipes récoltent les pommes de terre : quelques 1.500 tonnes au total devraient être ramassées. Les conditions météorologiques de ces derniers jours ont aussi donné un coup de pouce à l’agriculteur « On a eu de la pluie au bon moment qui permet de les arracher dans de très bonnes conditions. »
Irriguer permet de préserver une culture,
- Dominique Clyti, agriculteur aubois
« Irriguer permet de préserver une culture, explique l’agriculteur. C’est une bonne assurance. » Cela permet de préserver la qualité des pommes de terre, à la fois son goût et son aspect. Mais il faut rester délicat : la pomme de terre doit être manipulée avec précaution durant tout le processus de récolte. Elles sont ensuite stockées à la ferme dans des bâtiments réfrigérés à 5°C pendant 4 à 8 mois. Dominique Clyti vend ses pommes de terre en France dans le reste de l'Europe et le prix dépend des années. En moyenne, la tonne se vend 200 euros. Mais chaque année, les prix diffèrent en fonction de la quantité récoltée en Europe. De 300 euros en 2018 à 40 euros en 2017, la marge peut être grande.