60 kilos de résine de cannabis, plus de 4 kg d’héroïne, 50 grammes de cocaïne, une cinquantaine de cachets d’ecstasy et 10 000 euros en petites coupures ont été saisis dans l'Aube. Un pistolet semi-automatique et plusieurs dizaines de munitions font partie du butin.
L'affaire a débuté en août 2021, les gendarmes de la section de recherches de Reims (Marne) et la brigade de recherches (BR) de Rosières-près-Troyes (Aube) débutent une enquête portant sur un trafic de produits stupéfiants touchant l’agglomération de Troyes et plus largement une partie de l’Aube. "Agissant sous l’autorité du parquet de Troyes, les premières investigations confirment les premiers éléments", précise Julie Bernier, la procureure de la République de Troyes ce mardi 17 mai.
Un patient travail de terrain et de bureau permet aux enquêteurs de remonter au fur et à mesure les échelons de ce trafic, avec les appuis du groupe d’observation et de surveillance de Reims et de la cellule départementale d’observation et de surveillance du groupement de gendarmerie départementale de l’Aube. Fin janvier 2022, une information judiciaire est ouverte au tribunal judiciaire de Troyes.
L'enquête a porté ses fruits
Le vendredi 13 mai 2022, l'enquête connaît une avancée exceptionnelle avec les interpellations simultanées de trois individus, soupçonnés d'être très fortement impliqués. Deux d’entre eux ont été arrêtés sur la voie publique à Troyes par les enquêteurs de la SR de Reims, tandis que le troisième a été appréhendé à son domicile.
La perquisition réalisée dans l’appartement troyen de l’un des trois mis en cause a permis de découvrir et de saisir des quantités significatives de produits stupéfiants. Ainsi, il a notamment été saisi plus de 60 kilogrammes de résine de cannabis, plus de 4 kilogrammes d’héroïne, plus de 50 grammes de cocaïne, une cinquantaine de cachets d’ecstasy et une somme d’environ 10 000€ en petites coupures. Un pistolet semi-automatique et plusieurs dizaines de munitions ont également été saisis.
A l'issue des mesures de garde à vue, les trois personnes ont été présentées devant le magistrat instructeur les 16 et 17 mai. Elles ont été mises en examen des chefs d'acquisition, transport, détention, offre ou cession de produits stupéfiants, blanchiment, association de malfaiteurs, et pour l'un détention d'arme de catégorie A, et ont été placées en détention provisoire. Les investigations se poursuivent sous l'autorité du juge d'instruction.