"Si les mesures annoncées ce soir ne sont pas actives tout de suite concernant le pouvoir d'achat, ce week-end, la France brûle, annonce-t-il. Les gens sont dehors, il nous a mis dehors, et il pense qu'avec deux-trois papillottes on va rentrer chez nous, et bien... Monsieur Macron, il se trompe".
Si Mehdi attend encore quelque chose des annonces du président de la République, d'autres ne voient qu'une seule issue à leur mobilisation : le départ d'Emmanuel Macron. Pour la plupart, ces gilets jaunes souffrent d'un manque de reconnaissance des politiques dans leur ensemble. "Nous n'avons vu aucun conseiller municipal, raconte Gérard. Aucun, maire, aucun des trois députés, aucun des deux sénateurs. Ils pourraient venir rencontrer le peuple, venir nous rencontrer sur le rond-point".
Pour autant, les gilets jaunes de Saint-André-les-Vergers ne mettent pas beaucoup d'espoir dans les annonces du Président : ce lundi dans l'après-midi, un menuisier devaient venir installer un cabanon sur le rond-point. Preuve que ces gilets jaunes aubois veulent, encore et toujours, inscrire leur mouvement dans le temps.