Le Troyen Yann Coquet s'est emparé de la ceinture de champion d'Europe de kickboxing samedi 2 mars. Il a battu son adversaire, l'Italien Mourad Bellamouaden, en une minute à peine, dans un K1 Event 17. Fulgurant.
Il porte désormais le titre de champion d'Europe de kickboxing en fédération WKN. Le Troyen Yann Coquet s'est illustré dans la salle omnisports de Troyes samedi 2 mars. Le combat n'a pas duré plus d'une minute face à son adversaire, Mourad Bellamouaden. Retour sur cette soirée de sacre.
Au lendemain du combat, Yann Coquet jubile. Il récolte le fruit de ses efforts. Six mois de travail ont été nécessaires pour préparer ce combat du championnat d'Europe en fédération WKN. Lui qui, il y a quatre ans encore, évoluait en amateur, sait savourer sa victoire chez les professionnels."C'est le graal, le plus gros combat de ma carrière. Même si c'est frustrant de gagner aussi rapidement, on a passé une étape. C'est le début d'une longue liste, j'espère..."
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Rapide, c'est le moins que l'on puisse dire ! Le Troyen s'est couronné de succès à une vitesse foudroyante, terrassant son adversaire transalpin, en une minute à peine. Issu de la boxe thaï, où l'on prend plus le temps de jauger l'adversaire, il n'a pas résisté longtemps aux assauts de Yann.
"Lui m'observait trop. Je n'ai pas perdu de temps. En quelques secondes, j'ai attaqué et ça l'a déstabilisé. Je l'ai vu dans son regard. Il souriait au début avant de se crisper. Je l'ai vraiment eu par surprise", raconte Yann.
La consécration de 10 ans de boxe
Le fruit de six longs mois de travail acharnés avec son entraîneur, Dany Coquet, qui n'est autre que son père. D'abord, il fallait soigner les blessures de Yann, à l'arcade et au ménisque, puis une fois retapé s'atteler à la technique. Pendant un mois et demi, père et fils sont partis en Hollande pour préparer cette rencontre. Là-bas, se trouvent les meilleures écoles de kickboxing, dont la plus connue : l'école Vos Gym à Amsterdam.
"Il fallait s'y rendre pour travailler avec les meilleurs athlètes de pieds poings et prendre les meilleurs conseils" confie Dany Coquet " Et surtout travailler l'endurance, car le titre continental se joue sur deux rounds supplémentaires."
Yann a donc affronté de grands noms du kickboxing, comme le Belge Karim Tacquet. Des adversaires plus féroces, pour s'approcher de l'excellence. C'est avec joie que Dany partage la fierté qu'il porte à son fils. "Il a passé trois années très dures à la fois sur le plan personnel, sportif et concilier aussi son travail de nuit à Paris. Il le mérite."
Le "punisher", tel qu'on le surnomme, continuera de sévir pour défendre ce titre tout au long de l'année 2024. En attendant, il garde sa ceinture de champion d'Europe bien au chaud, avant de partir en quête d'un titre mondial.