Nommé en mai 2018, Rui Almeida a accepté de se confier sur ses premiers mois sur le banc de l'ESTAC.
Cela fait à peine quatre ans qu'il est en France. Avant de poser ses valises à Troyes, l'entraîneur portuguais passé par le Red Star et Bastia, a été sélectionneur de l'Equipe olympique de la Syrie. Une équipe avec laquelle il manque de peu de se qualifier pour les jeux d'été de 2012. Une expérience de deux ans, "intéressante sur le plan humain" confie t-il.
Ils aiment vraiment le foot. La passion est très forte. Je me souviens d'un match face à l'équipe d'Irak. Le stade était plein.
- Rui Almeida, entraîneur de l'ESTAC
Son arrivée à Troyes, un défi
Rui Almeida est présenté officiellement à la presse le 30 mai 2018 au Stade de l'Aube. Lorsqu'il reprend les rênes de l'équipe, le club troyen vient de descendre en ligue 2 après seulement une saison dans l'élite. Ne reste que 60% du groupe. "Et cela a été un défi de reconstruire un effectif, une équipe", précise t-il. Mais le technicien portugais aime les challenges, c'est ce qui le stimule. Et les bons résultats de tardent pas à arriver. Actuellement 6ème du classement de la ligue 2 avec 28 points, Rui Almeida espérait mieux de ses joueurs. " Nous sommes trop irréguliers et ça nous a coûté quelques points au classement. C'est peut-être le prix à payer après un changement d'une grosse partie de l'effectif," ajoute le coach.
"Trop tranquille à l'ESTAC"
L'homme de défi qu'il est, avoue à demi mot travailler sans trop de pression.
"Je trouve des fois c'est trop tranquille. La pression c'est bon pour les joueurs, pour l'entraîneur. Parce que nous sommes ici pour gagner et avoir un peu de pression c'est bon".
Engagé jusqu' en 2020 avec l'ESTAC, Rui Almeida espère d'ici là, atteindre son objectif. Faire remonter le club en ligue 1.
Entretien signé David Caldas, Raphaël Doumergue, Alain Lo-Voï et Patrice Blot.