L'office du tourisme de la vallée de la Bruche a imaginé un système pour faciliter l'accès à l'eau potable aux personnes qui visitent la région. Randonneurs, cyclotouristes ou simples promeneurs peuvent désormais savoir, grâce à "Hel' eau", où se trouvent les points d'eau les plus proches, dans des lieux publics comme chez l'habitant.
Pas toujours simple, surtout en été, de trouver de l'eau lorsqu'on randonne. Souvent les fontaines dans les villages ne proposent pas d'eau potable ou les robinets sont hors d'usage. Quand il fait très chaud et qu'on se promène à pied ou à vélo, les réserves s'épuisent vite. D'où cette idée de faciliter le remplissage des gourdes gratuitement. Une idée qui a séduit Monique Grisnaux qui habite au pied du sentier du GR20. Depuis quelques jours, elle propose bénévolement aux randonneurs de se ravitailler chez elle. Elle possède un simple robinet dans son entrée de garage et celui-ci est "accessible même si on est pas là", promet la villageoise partageuse.
Le réseau "Hel'eau"
Cette histoire d'eau a commencé au printemps dans la vallée de la Bruche. L'office du tourisme a proposé à des particuliers mais aussi à des commerçants, des restaurateurs ou encore des associations de signer une charte de partenariat dans laquelle ils acceptent d'offrir un accès à l'eau aux visiteurs, nombreux à découvrir les chemins de la vallée dès les beaux jours venus. Le réseau "Hel'eau" s'est donc mis en place progressivement.
Pour ce premier été, qui aura valeur de test, une soixantaine de points d'eau ont été validés. Les promeneurs peuvent trouver un peu partout des affichettes qui font la promotion de l'opération. Dessus, il y a un QR code qu'il suffit de flasher. Il permet d'accéder à une carte interactive, qui apparaît directement sur smartphone. Pour être encore plus précis, les volontaires de l'opération "Hel' eau la Bruche" se sont aussi signalés avec un autocollant aposé sur leurs boîtes aux lettres.
Augmenter et bien répartir les points d'eau
"Notre objectif d'ici la fin de l'été est d'avoir une centaine de points (d'eau), explique Anne-Catherine Ostertag de l'office de tourisme de la vallée de la Bruche à Schirmeck. L'idée c'est d'en avoir une certaine concentration parce que à pied, à vélo chaque kilomètre compte. Sûrement individuellement (les volontaires) ne seront pas sollicités très souvent, par contre pour le randonneur, que ça soit proche est hyper important." Sans oublier un objectif de préservation de l'environnement car le but des professionnels du tourisme est aussi de limiter les déchêts plastiques trop souvent abandonnés en pleine nature.