EN IMAGES. Bas-Rhin : voici les nouveautés du festival Décibulles pour son grand retour

Du 8 au 10 juillet 2022, la 28e édition du festival Décibulles résonnera dans les dans les hauteurs de Neuve-Église (Bas-Rhin), avec Woodkid, Niska et La Femme en tête d'affiche. A l'heure des touts derniers préparatifs, l'équipe a ouvert les portes des coulisses à France 3 Alsace pour présenter les nouveautés.

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Après une édition 2020 annulée à cause du Covid, puis un festival assis l'année suivante, le Décibulles retrouve son format habituel du 8 au 10 juillet 2022. Avant d'accueillir les 10.000 festivaliers par jour, l'heure était aux derniers réglages ce jeudi 7 juillet.

Dans 36h, le festival ouvrira ses portes. Début des concerts à 17h. D'ici là, tout doit être prêt. Alors sur le site de Décibulles, tout le monde s'affaire. Les chariots télescopiques déboulent à droite et à gauche, et les "bip-bip" des camions qui reculent résonnent de partout. Mais Jean-Paul Humbert, co-fondateur du festival en 1992 est confiant.

Entre deux conversations avec des bénévoles, il souffle : "Ça va, ça va. Là, c'est beaucoup de petits détails. C'est par exemple des histoires de signalétiques. Sur la grande scène, ils sont en train d'installer le système de son pour les concerts."

Malgré 27 éditions derrière lui, cette 28e aura un goût particulier. Pour la première fois depuis 2019, le Décibulles se déroulera dans sa configuration classique. Fini les jauges et les concerts assis de 2021 : "Et encore, le site a été agrandi cette année, poursuit Jean Paul Humbert. C'est un vrai challenge, ça n'a pas été facile car on part d'un site naturel. On fait tout de A à Z."

Pour cela, 850 bénévoles sont mobilisés. Tous ne sont pas présents pendant les trois jours de concerts, mais certains sont à pied-œuvre pour le montage depuis deux semaines. Ce jeudi matin, c'était l'heure d'installer tout le système derrière les bars, pour que le trajet du fût au verre se déroule sans encombre.

Car dans Décibulles, il y a "bulles". En plus de la musique, le festival se distingue par son vaste choix de bières. Stéphane Guiot est le responsable de la commission bar. Avec son collègue Olivier, il sélectionne dans les mois qui précède les festivités les bières que les festivaliers dégusteront : "Cette année, il y en aura 53. C'est la première fois qu'on en propose autant !"

Le site compte cinq bars, derrière lesquels les fûts s'empilent. S'ils sont encore tous pleins, il est fort à parier qu'ils pèseront moins lourd dimanche soir : "Nous avons un nouveau bar, l'Atypique, qui proposera des bières plus rares. Ici, on peut se permettre de mettre des bières qui n'auraient pas leur place dans d'autres bars. Mais on invite tout le monde à venir les découvrir."

Pour permettre une meilleure fluidité au bar, terminé le paiement en espèces ou en "Bulles", la monnaie du festival. Tout se fera par carte bancaire où grâce à une carte magnétique qu'on échange contre ses pièces et billets : "Pour ceux qui ont des Bulles des années précédentes, pas de panique : on les reprend", rassure Stéphane Guiot.

Autre nouveauté pour l'édition 2022, un dispositif de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Un stand "Écoute et bienveillance" y sera dédié : "Derrière le stand, il y aura une safe zone (zone de sûreté) où les festivaliers pourront être isolés s'il y a un incident", détaille Delphine Coulet, qui a travaillé sur ce dispositif.

45 bénévoles ont été également formés à cette problématique. Ils arboreront un sticker rouge et pourront être sollicités par celles et ceux qui se sentent en danger : "Tout le monde doit être rassuré de savoir qu'il existe des oreilles pour être écouté", continue Delphine Coulet. Les festivaliers pourront également signaler tout comportement sur l'application Safer, partenaire du festival.

Les fêtards seront sensibilisés à ce sujet, comme à celui du tri des déchets. L'environnement joue un rôle central au Décibulles. Monique Cant est membre de la commission dédiée, composée d'une douzaine de personnes à l'année, à laquelle s'ajoutent des bénévoles pendant le festival : "La zone est très grande. Donc plus de terrain, ça veut dire plus de déchets ! Surtout qu'après, ça redevient un pré. Alors il faut tout ratisser jusqu'au dernier bout de plastique, jusqu'à la dernière capsule."

A chaque festivalier, un "éco-pack" est remis. Il contient des sacs poubelles de différentes couleurs pour inciter au tri, ainsi que des cendriers de poches : "On passe aussi devant la scène avec nos sacs. Et les gens nous remercient ! On n'a peut-être pas le rôle le plus glamour, mais ils sont bienveillants avec nous. Et puis il faut dire que le propre appelle le propre. Si le lieu est sale, les gens ne feront pas l'effort."

Dans ces derniers moments de stress, l'heure est aux ultimes réglages. On ajuste les spots de lumière, on les teste. En contrebas du site, on installe des stands de restauration pour le camping, gratuit pour le public du festival.

Entre deux concerts, ce dernier pourra d'ailleurs s'installer dans le grand espace détente avec ses transats, ses bancs en forme de calamar, mais aussi un bowling géant, conçu par une société de Nancy : "On a pu le tester hier soir, c'était bien sympa!", sourit Laura Haye, chargée des relations presses à Décibulles.

Pour cette édition sous le signe du retour, l'organisation a le sourire. Et pour cause, les journées de vendredi et samedi sont déjà complètes : "Et ce depuis quasiment une semaine, c'est une première", se réjouit Vivien Goury, en charge des partenariats.

Tous les voyants sont donc au vert (ou au verre, c'est selon) pour cette 28e édition. Cerise sur le gâteau, le temps semble être de la partie : "On a eu une super météo pour le montage, on l'aura pendant le festival!", espère Jean-Paul Humbert. 

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