Les Nuits de phobies auront lieu à partir de ce week-end, du 21 au 31 octobre. Une dizaine de jours placés sous le signe de la peur: un monde fantastique qui s'installe dans la ferme Maurer, entre Dorlisheim et Altorf, dans le Bas-Rhin.
Halloween approche... et avec lui son lot d'attractions hantées. Entre Dorlisheim et Altorf, dans le Bas-Rhin, c'est une immense serre de tomates au sein de la ferme Maurer qui va devenir un lieu d'effroi. "Cette année, elle sera transformée en labyrinthe, explique Kyllian Bub, l'un des cinquante bénévoles qui participent aux Nuits de phobies. Un labyrinthe hanté de 5000 m². Ce sera le plus grand évènement horrifique du Grand Est !"
C'est une attraction conçue afin qu'un maximum de visiteurs puissent venir vivre l'esprit d'Halloween dans une ambiance "sombre et morbide", mais malgré tout "bon enfant". Les Nuits de phobies fêtent cette année leur douzième anniversaire.
Selon le public des années précédentes, elles seraient bien plus réalistes et terrifiantes que la majorité des maisons hantées dans les parcs d'attractions. Les cinquante bénévoles n’éprouvent qu'une envie : vous faire trembler de peur.
"Je jouerai cette année le personnage principal de cette folle histoire, le Père Cauchemar, poursuit Kyllian Bub. J'ai envie de faire peur, de surprendre les visiteurs, ça fait du bien, c'est fantastique. Dans l'immense labyrinthe, au milieu de décors et d'histoires complètement revisitées comme Raiponse, Pinocchio, Peter pan, le Père Cauchemar sera partout ! Il y a des séances l'après-midi pour les enfants, entre 14h et 16. Les soirées sont réservées aux plus grands. On a déjà pré-vendu 2 000 billets. Il en reste encore 4 000. L'an dernier, on a fait le plein."
Les Nuits de phobies sont nées en 2011. Elles ont été créées par Raphaël Horter, un jeune homme qui n'a pas froid aux yeux. Et qui a un certain sens de l'humour, pour ne pas dire un sens de l'humour certain. "Il y a 12 ans, j'étais en troisième, et j'avais un après-midi de libre, explique-t-il. J'ai toujours été passionné par l'univers du fantastique. Et là, je me suis dit : pourquoi ne pas ouvrir un manoir hanté dans le sous-sol, chez mes parents ? Quand ils sont rentrés en fin de journée, ils ont poussé des hurlements ! Finalement, ça avait assez bien marché."
Résultat : l'année d'après, il remet ça... dans le château de Dorlisheim que lui prête la municipalité pour un week-end. "Cela a été un succès. Ensuite, c'est la ferme Maurer de Dorlisheim qui a proposé de nous accueillir avec les copains. C'était en 2013. Aujourd'hui, nous sommes plus de cinquante bénévoles et chaque année, nous mettons au point un univers différent. " Le public est chaque année plus nombreux. Pour l'édition 2022, ils étaient 6 000 à vouloir se faire peur.