Saâles : "un enseignant pour nos enfants" réclament les parents d'élèves dans une pétition

Dans une pétition, les parents d'élèves de l'école de Saâles dénoncent les conditions d'enseignement dispensé aux écoliers de CP, CE1 et CE2. Faute de remplaçant, les élèves sont contraints de suivre les cours en distanciel deux jours par semaine. Une situation inacceptable pour les parents.

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Les parents d'élèves de l'école des Fontaines de Saâles ne sont pas contents. Et le font savoir. Dans une pétition, ils dénoncent le fait que les enfants de CP, CE1 et CE2 soient contraints de suivre l'enseignement à distance deux jours par semaine, faute de remplaçant, depuis trois semaines. 

 

Dans la pétition, les parents déplorent les effets de l’enseignement à distance sur les élèves : le manque de repères, de stabilité, de rythme, de lien social, et de socialisation mettraient en difficulté et en souffrance les enfants. 
Une situation que les parents d’élèves disent ne pas pouvoir tolérer ni accepter.

Une situation d'autant plus inacceptable, qu'elle était prévisible et donc susceptible d'être anticipée, selon le maire de Saâles, Romain Mangenet: "L'enseignante des cours de CP, CE1 et CE2 est en congé maternité, un évènement que l'inspection de Molsheim n'était pas censée ignorer. Mais ils considèrent, à l'inspection, que la continuité pédagogique est assurée et disent, de toute façon, ne pas avoir les moyens de garantir l'enseignement en présentiel sur quatre jours."

 

 

Conscient des difficultés rencontrées par les parents qui travaillent, le maire a mis en place un accueil gratuit dans les locaux de l’école, deux jours par semaine. "Un service qui est, normalement, à la charge de l'Etat", fait remarquer Roamin Mangenet. 

Les parents d'élèves, avec le maire, montent aujourd'hui au créneau, dans l'espoir de faire bouger les choses. Dans cette vallée, de Saâles à Schirmeck, le problème de remplaçants serait récurrent. "Notre territoire rural fait encore une fois les frais d’un manque de moyen de l’Education Nationale", déplore le maire. Un manque de moyens qui concerne potentiellement toute la communauté de communes de la haute vallée de la Bruche.

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