La ministre de la Santé Agnès Buzyn a déclaré ce jeudi 21 juin que "les sanctions ont été prises". Il n'y en aura pas d'autres pour le moment, au lendemain de la démission du responsable du Samu strasbourgeois.
La déclaration de la ministre de la santé, Agnès Buzyn, était très attendue ce jeudi 20 juin. En effet, la veille, l'affaire Naomi Musenga a connu une nouvelle étape. Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) a pointé le fait que les procédures n'avaient pas été respectées dans la non-prise en compte de l'appel au Samu de la jeune femme en décembre dernier. Le responsable du Samu strasbourgeois avait démissionné juste après la publication du rapport.
Pas d'autres sanctions suite au départ du responsable du Samu de Strasbourg, après la publication du rapport de l'Igas sur la mort de Naomi Musenga. C'est ce qu'a précisé Agnès Buzyn. "Pour l'instant, sur Strasbourg, les sanctions ont été prises." En effet, l'opératrice qui a répondu à l'appel de Naomi Musenga en la tournant en dérison a quitté ses fonctions. Le responsable du Samu de Strasbourg a quant à lui démissionné.
La ministre a rappelé qu'elle avait demandé pour le début du mois de juillet une "feuille de route", afin d'améliorer les services d'urgences et notamment leurs procédures internes. Une "démarche qualité" devrait être mise en place.
"Il suffit d'avoir écouté [cet enregistrement] pour savoir qu'il y a eu un dysfonctionnement grave avec un manque d'humanité qui est intolérable quand on parle de quelqu'un de malade", a précisé Agnès Buzyn. "Je ne peux pas dire si on aurait pu la sauver ou pas", a-t-elle ajouté: ce n'est pas indiqué par le rapport d'une soixantaine de pages.