Un homme a été placé en détention provisoire ce 14 janvier 2020 suite à l'agression au couteau de pompiers du SDIS du Bas-Rhin le 12 janvier. Le procès a été renvoyé au 19 février à 14h en raison du mouvement de grève des avocats. Une dizaine de pompiers est venue soutenir les victimes.
Rodriguo, l'agresseur de trois sapeurs-pompiers du service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Bas-Rhin, a été placé en détention provisoire à l'issue d'une comparution immédiate le mardi 14 janvier. Le procès est renvoyé au 19 février 2020 au tribunal judiciaire de Strasbourg. Une dizaine de pompiers étaient présents pour soutenir leurs collègues victimes d'une agression au couteau le 12 janvier.
"J'aimerais présenter mes excuses à toutes les personnes présentes"
Initialement prévu à 14h, le procès de l'agresseur âgé de 24 ans a été déplacé de plusieurs semaines en raison de la grève des avocats contre la réforme des retraites. Sur le banc des victimes, trois sapeurs-pompiers, une policière et la compagne de Rodriguo étaient présents. "J'aimerais présenter mes excuses à toutes les personnes présentes", a déclaré Rodriguo dès son arrivée dans la salle d'audience, les yeux fixés sur les pompiers.
3 #Pompiers67 ont été victimes d’une agression à l’arme blanche par la personne qu'ils secouraient à Schiltigheim. 1 SP a été blessé au visage. Encore une fois et plus que jamais la Direction du @Sdis67 scandalisée témoigne de son soutien à ses personnels. #TouchePasÀMonPompier pic.twitter.com/twXY5jOstL
— SDIS du Bas-Rhin (@sdis67) 12 janvier 2020
Le 12 janvier, trois sapeurs-pompiers se sont rendus dans un immeuble à Schiltigheim pour porter secours à une victime. Alcoolisé, l'homme les a agressés au couteau avant de tenter de les frapper à plusieurs reprises. Un sapeur-pompier a été blessé. Les séquelles de l'agression sont encore visibles sur les visages des concernés. Un hématome au niveau de l'oeil marque les visages de Rodriguo et de l'un des pompiers.
Le jeune homme faisait l'objet d'un suivi par le service pénitentiaire depuis octobre 2018 et d'un sursis de mise à l'épreuve.