Dans l'enquête sur l'attentat de Strasbourg du 11 décembre 2018, trois personnes d'une même famille ont été transférées de Strasbourg à Paris ce jeudi matin.
Trois des cinq membres d'une même famille soupçonnés d'avoir fourni à Cherif Chekatt l'arme utilisée pour perpétrer l'attentat de Strasbourg sont transférés jeudi matin de Strasbourg vers Paris pour être présentés à un juge d'instruction. Le plus âgé des membres de cette famille, Albert B., 78 ans, interpellé mardi à Wintzenheim, dans la banlieue de Colmar, en fait partie. Deux autres personnes, dont une femme de 57 ans, ont été remises en liberté sans qu'aucune charge ne soit retenue contre elles.
Ces personnes avaient été interpellées mardi matin à Wintzenheim et Sélestat et placées en garde à vue à Strasbourg, soupçonnées d'avoir participé à la fourniture d'un vieux revolver 8 mm datant de la fin du XIXe siècle à Chérif Chekatt qui avait tué cinq personnes aux abords du Marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre. Ces cinq personnes sont quatre hommes âgés de 78, 65, 34 et 32 ans, ainsi qu'une femme de 57 ans. Cherif Chekatt est soupçonné par les policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat) de s'être procuré l'arme à feu quelques jours avant son passage à l'acte.