Blocage des prisons : en Alsace, les surveillants poursuivent leur mouvement

Les surveillants des maisons d'arrêts alsaciennes, à l'instar du reste du territoire, entrent dans leur deuxième semaine de blocage. Ce mardi, l'ensemble des syndicats de surveillants de prison ont quitté la table des négociations avec la ministre de la Justice.

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Les syndicats de surveillants de prison ont quitté la table des négociations, ce mardi après-midi, avec la ministre de la Justice, Nicole Belloubet. Ils ont promis de poursuivre le mouvement de blocage des établissements pénitentiaires, comme en Alsace. 

Ce mardi matin, une trentaine de personnes s'est réunie devant la maison d'arrêt de Colmar, dès 6 heures, ce mardi 23 janvier. "Pour l'instant, les réponses sont très peu satisfaisantes, et nos gardiens sont toujours aussi déterminés", confie Christophe Schmitt, secrétaire général de Force ouvrière dans le Grand Est. Pour lui, la poursuite des actions "n'est pas une grande surprise. Les gens ont plutôt envie de durcir le mouvement".  A Strasbourg aussi le mouvement a continué. Les effectifs de CRS appelés en renfort ce matin ont été accueillis sous les applaudissements. 

Ce mardi 23 janvier 2018, devant la maison d'arrêt de Strasbourg: 

Pour ce mercredi, si aucun blocage n'est prévu à Strasbourg ("mais, ça peut évoluer", explique Christophe Schmitt), un blocage complet est prévu à la maison centrale d'Ensisheim, près de Mulhouse : pas de parloir, pas d'extraction et aucun intervenant extérieur (aumônerie, professeurs...) Ces gardiens de prisons continuent de dénoncer des conditions de travail indignes et des agressions à répétitions après celle de trois confrères par un détenu jihadiste dans le Pas-de-Calais, jeudi 11 janvier. L'opération prison morte est lancée conjointement par les trois syndicats Ufap-Unsa Justice, syndicat majoritaire, CGT Pénitentiaire et FO Pénitentiaire. 

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